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17 juillet 2018

Le curé Labelle, plus que des histoires des pays d’en haut

©L’historien Richard Lagrange et l’artiste en arts visuels François-René Despatis-L’Écuyer à l’exposition De la Rouge à la Rouge. (Photo : Pénélope Clermont)

C’est le rêve du curé Antoine Labelle, soit de relier les rivières Rouge du Québec et du Manitoba, qu’aborde l’exposition temporaire De la Rouge à la Rouge, présentée à la Maison d‘histoire de Terrebonne jusqu’au 30 septembre.

En 1883, le curé Labelle a fait part au curé Filion, de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste au Manitoba, de son désir de créer un pays canadien-français s’étendant du Québec au Manitoba. Ce projet, grand dessein de colonisation du curé Labelle, était aussi celui de Mgr Alexandre Taché, évêque de Saint-Boniface, Manitoba. Sans oublier qu’il était soutenu par d’autres grands rêveurs de la fin du 19e siècle, dont Arthur Buies et Rameau de Saint-Père.

En conférence de presse, le 21 juin, l’historien Richard Lagrange, qui est derrière l’exposition qu’il qualifie de «chantier» en pensant à feu Aimé Despatis, a fait savoir à quel point il aime «sortir des faits que personne ne sait sur le curé Labelle».

C’est ainsi que le portrait à la fois social et culturel que M. Lagrange a concocté en 12 affiches autoportantes composées de textes et de photographies traite de différentes thématiques, notamment la rivière Rouge, la colonisation, le curé Labelle, Louis Riel et les Amérindiens.

L’art visuel au service de l’histoire

Membre du regroupement multidisciplinaire Les Précambriens, l’historien moulinois a créé De la Rouge à la Rouge dans le cadre d’un projet d’échanges culturels avec le Manitoba subventionné par le Secrétariat des affaires intergouvernementales canadiennes du Québec.

L’artiste en arts visuels de Terrebonne François-René Despatis-L’Écuyer a lui aussi pris part à cet échange avec le Manitoba. On retrouve d’ailleurs quelques-unes de ses œuvres parmi l’exposition, dont une réalisée sur une toile de lin pure avec de l’ocre, une matière sacrée pour les autochtones, dit-il. D’autres matériaux naturels ont été utilisés pour l’élaboration de ses toiles, entre autres de la cendre, de la terre et du charbon de bois.

De la Rouge à la Rouge est présentée jusqu’au 30 septembre du mercredi au dimanche de 13 h à 20 h.

Notons que les amateurs d’histoire sont aussi invités à participer aux Vendredis découvertes mettant en vedette les visites guidées Splendeurs seigneuriales et Six pieds sous terre. Pour plus d’information, visitez le www.shrt.qc.ca.

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