IMPLIQUÉE POUR VOUS : Une chirurgienne engagée

©En plus de s’impliquer au sein de la Fondation Santé Sud de Lanaudière, la Dre Michèle Tardif prend part à des missions à l’international afin de faire profiter plus de gens de son expertise. (Photo : courtoisie)

Au quotidien, la Dre Michèle Tardif est chirurgienne plastique et esthétique, principalement sur le territoire montréalais. Au-delà de ce travail qui l’amène aussi à voyager ailleurs sur la planète, elle s’implique depuis plusieurs années pour la Fondation Santé Sud de Lanaudière.

Son engagement est tel que l’organisme a tenu à la remercier lors de son assemblée générale, en mai, en lui remettant une plaque honorifique. Un honneur qu’elle a accepté avec beaucoup d’humilité. Pour la chirurgienne, il s’agit d’une implication naturelle, voire égoïste.

Donner lui fait du bien, admet-elle en soulignant qu’une partie de cette implication lui revient. «Quand la Fondation achète des appareils et investit dans la recherche, c’est aussi la qualité de mon travail qui s’améliore», cite en exemple la médecin qui œuvre parfois à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur.

Si au départ, elle a agi comme participante du parcours Vélo Santé, elle a fini par porter le titre de coprésidente d’honneur du spectacle-bénéfice annuel de l’organisme il y a de cela 4 ans. Elle l’aura été durant 3 ans par la suite.

Un parcours tourné vers l’humain

Originaire de la Gaspésie, la Dre Tardif est chirurgienne plastique depuis 2006. «Ce que je fais est très varié. On associe à tort la chirurgie plastique qu’à l’esthétique», soulève celle qui effectue autant de chirurgies maxillo-faciales que sur une main, par exemple. Elle se spécialise par ailleurs en chirurgies post-cancer.

Elle prend aussi part à des missions à l’international pour faire profiter plus de gens de son expertise. La première de ces missions l’a menée jusqu’en Chine. Elle était alors résidente. Une fois ses études terminées, elle s’est rendue à Mexico City pour opérer des fentes palatines (becs-de-lièvre) d’enfants. «C’est toujours le "fun" de rendre service à des gens qui sont très reconnaissants. Ça me fait du bien d’y aller. Souvent, on se plaint le ventre plein, évoque-t-elle. Là-bas, ce n’est pas très développé, il n’y a pas beaucoup de moyens et c’est émouvant de voir les parents quand on leur rend leur enfant. Le travail est à un niveau plus humain.»

C’est en gardant en tête ce caractère humain qu’elle continue de donner de son temps pour la Fondation Santé Sud de Lanaudière.