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24 septembre 2018

La commotion cérébrale, un casse-tête!

Depuis quelques années déjà, la commotion cérébrale est une pathologie mise sous les projecteurs, particulièrement dans le monde du sport. À l’aube des saisons de hockey et de football américain, voici un article pour vous aider à résoudre le casse-tête de la commotion cérébrale.

 

Qu’est-ce que la commotion cérébrale?

La commotion cérébrale, aussi appelée traumatisme craniocérébral léger, est une blessure complexe qui affecte le cerveau et son fonctionnement. Elle survient à la suite d’un impact direct à la tête ou lors d’un traumatisme au corps pouvant causer un mouvement brusque du crâne, forçant le cerveau à se heurter aux parois de la boîte crânienne. Les différents consensus sur la commotion cérébrale reconnaissent qu’il est impossible de déterminer si une commotion est grave ou bénigne, ni d’en prédire les conséquences et la récupération.

Comment reconnaître la commotion cérébrale?

Les principaux signes et symptômes nous permettant de soupçonner une commotion cérébrale sont les suivants : maux de tête, étourdissements, troubles de concentration, confusion, problèmes de vision, hypersensibilité au bruit et/ou à la lumière, fatigue, nausées, amnésie et perte de conscience dans de rares cas. Les symptômes peuvent se manifester jusqu’à 24 h après l’événement. Le nombre de symptômes ressentis et le moment de leur apparition ne peuvent permettre de prédire l’évolution de la condition. Ceci dit, la majorité des cas peut se résoudre en moins de 7 à 10 jours avec une bonne prise en charge.

Comment gérer la commotion cérébrale?

Il existe un protocole comprenant 6 étapes afin de gérer les commotions cérébrales. Il inclut une période initiale de 48 heures d’arrêt complet de l’activité physique et mentale afin de diminuer totalement, ou en partie, les symptômes. Les étapes 2 à 4 consistent à réintégrer graduellement l’activité physique et mentale de façon simultanée en débutant par des activités très légères de courte durée, puis en allant vers des exercices modérés et spécifiques au sport. Il est important de progresser à travers les différentes étapes seulement s’il n’y a aucun symptôme ressenti ou si les symptômes résiduels n’augmentent pas sur une période de 24 h. La cinquième étape consiste à reprendre l’entraînement régulier avec contact si le sport le requiert, avec l’accord du médecin et seulement si aucun symptôme n’est ressenti. Finalement, une fois que l’entraînement régulier est complété sans provocation des symptômes durant 24 h, un retour à la compétition est envisageable.

L’assistance d’un professionnel de la santé

À tout moment lors du protocole de gestion de la commotion cérébrale, certains professionnels de la santé, comme le physiothérapeute, peuvent vous guider afin que vous progressiez de façon sécuritaire. Parfois, le sportif aura besoin d’une approche en thérapie manuelle et d’exercices afin de tenir compte d’un problème au cou ou au système vestibulaire/équilibre pouvant faire perdurer certains symptômes. Nous vous accueillerons donc avec plaisir afin de vous épauler et d’alléger l’effort que peut poser ce casse-tête qu’est la commotion cérébrale!

 

Lien utile :

www.meesr.gouv.qc.ca.

 

Bibliographie :

Durand, L., Ellemberg, D., Fait, P., Frémont, P., Mongrain, L. et Proulx, M. (2015). «Rapport du groupe de travail sur les commotions cérébrales qui surviennent dans le cadre de la pratique d’activités récréatives et sportives», ISBN 978-2-550-72815-3 (PDF).

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