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16 avril 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

LE TRAIT D'UNION MAG : 10 questions à Louise Arbour, de Poules en Ville et VERTerrebonne

Vous avez toujours été «écolo». D'où vient votre passion pour l'environnement?

J'ai été sensibilisée par ma famille de la Gaspésie. Chaque été, on allait faire les foins chez mon oncle. Moi, j'habitais à Montréal-Nord. Quand je voyais quelque chose traîner, je disais à mon père : «C'est encore bon, on peut ramasser ça!»

Vous avez poussé plus loin en ayant même des poules à la maison?

J'ai eu mes premières poules en 2011. J'étais clandestine! (rires) J'ai rencontré mon conseiller, Réal Leclerc, et je lui ai dit : «J'ai un secret... J'ai des poules dans ma cour!» Il a bien ri. Il m'a dit qu'il fallait faire changer le règlement municipal.

Comment avez-vous fait pour convaincre la Ville de Terrebonne?

Je me suis préparé un gros cartable en allant chercher le plus d'informations possible et je me suis présentée au conseil municipal en septembre 2011. Ça a pris cinq ans en tout et partout. J'étais exaspérée de voir la lenteur et de voir le projet repoussé aux calendes grecques et j'ai pensé à fonder Poules en Ville.

Et c'est presque devenu un travail à temps plein pour vous?

Depuis 2016, j'ai formé des centaines de personnes. Ce n'est pas mon revenu principal, mais j'aimerais développer l'entreprise. Je suis maintenant dans un carrefour de décisions. Je me donne quelques mois pour y penser.

Parce que vous n'êtes pas active seulement à Terrebonne?

Non! Je suis dans toute la province! J'ai aidé une quarantaine de villes pour leur règlement municipal. Je les rends disponibles sur mon site Internet. Je suis un peu devenue une personne de référence pour les poules urbaines.

Vous vous impliquez encore plus dans votre ville et êtes maintenant présidente de VERTerrebonne. Comment est venue cette opportunité?

J'avais déjà donné mon nom pour m'impliquer dans des comités de la Ville. On m'a donc interpellée quand VERTerrebonne a été créé. Je me suis présentée à l'assemblée constitutive et les gens ont voté pour moi, et lors da la première réunion du conseil d'administration, on m'a proposée comme présidente.

À quoi ont ressemblé vos premiers mois de travail?

Il a fallu prendre connaissance de beaucoup de documentation, comprendre la mission de l'organisme, voir où était Terrebonne et où nous voulons aller. Il y a encore beaucoup de travail à faire.

Vous avez un baccalauréat en psychologie, en quoi vous est-il utile?

La psychologie m'a servie dans tous mes emplois! J'ai travaillé longtemps dans la vente et, à la base, c'est de la psychologie. Je m'en suis servie continuellement. Je lis le non-verbal assez facilement et ça m'aide à m'ajuster.

Plus jeune, vous avez déjà été approchée par une agence de mannequins?

En 3e secondaire, j'ai été prise sous l'aile d'une agence. On m'a recrutée, on m'a vraiment bien formée et ça m'a permis de prendre confiance et de développer cette habileté de parler en public. L'agence m'a propulsée.

Et ça vous a menée éventuellement jusqu'au concours Miss Québec?

Oui, j'ai gagné le titre Miss Québec provincial en 1984. J'ai donc été appelée à animer des soirées et à faire le couronnement de la miss de l'année suivante. Ensuite, pendant mon baccalauréat à l'Université de Trois-Rivières, j'ai eu l'occasion de faire beaucoup de publicités à la télévision sur le centre-ville. J'étais devenue «madame Trois-Rivières»! (rires)

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