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17 décembre 2019

Trois projets numériques pour le Domaine seigneurial

©Myriam Perraton fait la démonstration de

Le 15 décembre, Art Partage présentait les trois projets retenus à la suite du du Créathon Altercultura pour animer le Domaine seigneurial de Mascouche, lequel est appelé à devenir une importante attraction récréotouristique pour la MRC Les Moulins.

Il faut d’abord savoir qu’en 2018, un comité a été créé par la Ville de Mascouche pour concevoir un projet de mise en valeur du patrimoine du Domaine seigneurial de Mascouche, un site historique en cours de réhabilitation. Le groupe Art Partage et la SODAM avaient décidé d’appuyer la mise en œuvre de ce projet à la demande du comité numérique de la Ville de Mascouche.

On se rappellera qu’en juin dernier, une première étape était franchie avec un marathon créatif qui s’était tenu sur trois jours pour se réapproprier un site historique du patrimoine mascouchois dans un format inédit, conviant la communauté à imaginer des dispositifs de médiation culturelle et numérique innovants pour faire vivre le lieu autrement.

Lors de cette première étape, cinq projets avaient été proposés. «Une deuxième étape consistait à mettre en chantier trois des cinq projets. Ces trois projets ont été retenus parce que plus faciles à intégrer dans le cadre du site», explique Stéphanie Lagueux, membre du comité numérique et d’Art partage.

Auditif et visuel

L’accent était mis sur les sens auditif et visuel. Un premier projet est appelé L’école buissonnière. «On parle ici d’un parcours sonore en nature couvrant trois périodes du Manoir, soit celle où on y retrouvait le juvénat, l’école de la forêt et finalement l’école secondaire. Les gens effectueront un parcours à l’intérieur duquel ils se sentiront imprégnés de l’atmosphère de ces trois stades», explique Liliane Boucher, une des conceptrices du projet.

La millionnaire et le manoir, un projet visuel, fait référence à l’époque où le Manoir appartenait à Hazel Kent-Colville, entre 1930 et 1954. «Ici, le visiteur sera hanté par le fantôme de Mme Colville, qui déambulera dans les murs du Manoir et que l’on pourra voir sur deux écrans. Une fois le visiteur détecté par le capteur de mouvement, le processus se met en marche et la voix, qui est celle du Manoir, partagera tous les secrets du bâtiment», résume Sarah Laliberté, membre de l’équipe conceptrice.

Finalement, La roue interactive nous fera reculer à l’époque du Domaine seigneurial et nous présentera ceux qui y ont œuvré au fil du temps. «Le visiteur manipulera une roue et toute l’information défilera sous ses yeux. C’est un véritable outil de navigation dans le temps», dévoile Myriam Perraton, qui a participé à l’élaboration du projet.

Les trois prototypes retenus seront à leur tour repris dans une troisième étape en 2020 en vue de réaliser les dispositifs à implanter au Manoir une fois sa revitalisation complétée.

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