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04 février 2020

Gilles Bordonado - redactionlarevue@medialo.ca

Les députés caquistes applaudissent les amendements apportés

ABOLITION DES COMMISSIONS SCOLAIRES

Si les commissions scolaires du Québec, les syndicats d’enseignants et les partis d’opposition sont défavorables à la disparition des commissions scolaires, les députés caquistes Mathieu Lemay, Lucie Lecours et Pierre Fitzgibbon se réjouissent du dépôt au projet de loi 40 modernisant la gouvernance scolaire.

Le projet de loi 40 prévoit la fin des conseils scolaires le 29 février et l’abolition des 63 commissions scolaires francophones et à statut particulier le 1er mars au profit d’autant de centres de services et d’une décentralisation importante de la prise de décision vers les écoles. Deux amendements ont été apportés depuis son dépôt l’automne passé.

Cinq districts

Un premier amendement déposé en commission parlementaire prévoit la création de cinq districts sur le territoire de chaque centre de services francophone. Ces districts, représentés par un administrateur-parent, assureraient une représentation plus équitable des municipalités au sein des centres de services en empêchant, par exemple, que les administrateurs d’un centre de services ne proviennent tous d’une même ville-centre. Un deuxième amendement prévoit la tenue de rencontres semi-annuelles obligatoires entre les directeurs généraux des centres de services et ceux des instances municipales et des municipalités régionales de comté (MRC). Elles renforceraient leurs liens au bénéfice des élèves et de la population. Ces modifications au projet de loi 40 reflètent la volonté de Québec que la nouvelle gouvernance scolaire soit ancrée dans sa communauté, de dire le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge. «Je me réjouis des amendements déposés par mon collègue. Le projet de loi 40 était déjà très bon. Si ces amendements sont adoptés, il sera maintenant excellent», pense Pierre Fitzgibbon, député de Terrebonne.

Promesse tenue

Rappelons qu’en campagne électorale, la Coalition Avenir Québec avait promis à maintes reprises l’abolition des commissions, des élections et des conseils scolaires, qui manquaient de représentativité, selon elle. Seules les neuf commissions scolaires anglophones profiteront d’un statut particulier lié au caractère minoritaire de cette communauté linguistique et des menaces de contestations juridiques annoncées par ces commissions scolaires. Les opposants croient de leur côté que la loi favorisera une centralisation des pouvoirs entre les mains du ministre de l’Éducation.

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