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10 juin 2020

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Des camps pédagogiques pour 1 250 élèves de la CSDA

Annoncés par le gouvernement du Québec en début de semaine dernière, les camps pédagogiques ont commencé à prendre forme dans les écoles de la Commission scolaire des Affluents (CSDA) le 8 juin. Quelque 1 250 élèves du primaire et du secondaire considérés comme vulnérables bénéficient du service.

L’initiative lancée le 8 juin a véritablement pris forme le lendemain, précise Éric Ladouceur, coordonnateur aux communications de la CSDA : « On avait une problématique de transport pour le 8 juin, mais les écoles étaient ouvertes pour les parents qui pouvaient venir porter les enfants. » Au moment d’écrire ces lignes, il était difficile d’obtenir un portrait clair des lieux d’accueil dans la MRC Les Moulins. Ce qu’on sait par contre, c’est que les parents de 1 250 élèves de tout le territoire couvert par la commission scolaire ont décidé d'inscrire leur enfant lorsque chaque établissement scolaire a communiqué avec eux dans les derniers jours. M. Ladouceur reconnaît que « la réponse n’est pas très forte ». « Ça donne l’impression que beaucoup de parents s’étaient créé une routine. Notre offre à distance était aussi très appréciée. Même les élèves plus vulnérables profitaient d’un suivi adapté. Les camps pédagogiques devenaient donc peut-être moins intéressants étant donné que les enfants cheminaient déjà bien », évoque-t-il en guise d’explication.

Découragement dans le réseau

Du côté du Syndicat de l'enseignement de la région des Moulins (SERM), le président, Jean-Louis Bray, admet qu’il est difficile de commenter l’implantation des camps pédagogiques, laquelle a dû se faire rapidement. « Dans certaines écoles, on compte une trentaine d’élèves, dans d’autres une dizaine et dans certaines autres pas du tout. Il y a même des écoles dans lesquelles le ménage ou des rénovations étaient entamés. C’est dur de commenter quelque chose sans savoir ce qu’il en est », note M. Bray avec une pointe de lassitude dans la voix. Chose certaine, cette initiative est la goutte qui a fait déborder le vase dans le réseau, selon lui. « On ne peut pas être contre la vertu, mais quand le ministre [de l’Éducation, Jean-François Roberge] nous arrive avec ça le 1er juin, on n’en est plus là. Ça fait trois mois que les enseignants tentent de s’habituer à donner leurs cours en ligne. C’est décourageant, soulève-t-il. On aurait pu être pour, mais si ça avait bien été planifié. Là, il est trop tard. » « Le réseau au complet est tanné de se faire "barouetter" », ajoute-t-il. C’est pourquoi, sans encourager ses membres à ne pas retourner en classe, le SERM leur a rappelé qu’il s’agissait d’une initiative volontaire.

Commentaires

14 septembre 2020

Marie-eve

Jean-LOUIS Bray... et non Jean-FRANCOIS...

14 septembre 2020

Pénélope Clermont

Effectivement. Merci d'avoir soulevé la chose. Nos excuses à M. Bray.

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