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22 novembre 2020

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

La MDJ, service essentiel en temps de pandémie

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©Courtoisie

C’est surtout dans le stationnement extérieur de la Maison des jeunes La Barak de Mascouche que les jeunes se sont réunis au cours des derniers mois.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19 au printemps, plusieurs spécialistes se sont penchés sur les conséquences potentiellement négatives du confinement chez les jeunes. La Maison des jeunes (MDJ) La Barak de Mascouche, qui a dû fermer temporairement au printemps, a néanmoins trouvé une façon de conserver un lien avec les 12-17 ans. Un lien qui se révélait essentiel pour plusieurs.

Pour certains adolescents, la MDJ est un endroit où ils peuvent se confier à un adulte significatif avec qui un lien de confiance a été bâti au fil du temps. Parfois, ils ont simplement besoin de sortir de la maison pour s’aérer les esprits, ce qui est beaucoup plus difficile depuis la mi-mars. « Être ado et être pratiquement obligé de rester à la maison chaque soir et toutes les fins de semaine, ça peut devenir compliqué », souligne Chloé Champagne-Gagné, coordonnatrice de La Barak.

Présence en ligne

Donc, plutôt que de laisser les jeunes venir vers eux, les membres du personnel de La Barak sont allés vers les jeunes. « Notre local était fermé, mais tous les jours, nous étions disponibles en ligne », souligne la coordonnatrice. La MDJ a pu rouvrir cet été, mais presque seulement pour des activités à l’extérieur, dans le stationnement, étant donné le nombre restreint de personnes pouvant être présentes à l’intérieur en même temps. La Barak continue d’assurer une présence en ligne sur différentes plateformes, dont Facebook et Instagram, pour répondre aux besoins de ceux qui ne peuvent se rendre sur place, mais qui voudraient discuter avec une intervenante.

« Nous savons que nous répondons à un besoin et nous allons faire tout ce que nous pouvons pour rester ouverts parce que tous les facteurs de protection qu’avaient les adolescents, comme les sports ou les loisirs, ne sont plus là », fait remarquer Mme Champagne-Gagné, qui appréhende d’ailleurs une aggravation du décrochage scolaire.

Le rôle des parents

Comme ils se retrouvent forcément plus souvent ensemble en raison de la pandémie, les frictions peuvent être plus fréquentes entre le parent, qui prend des décisions, et l’adolescent en quête d’autonomie. « Il faut impliquer le jeune dans la vie familiale. Trouver des solutions ensemble pour qu’il suive les règles plutôt que d’imposer. En prenant le temps de faire une entente avec lui, il va sentir que sa voix et son opinion ont une valeur », suggère Mme Champagne-Gagné pour apaiser certaines tensions.

Cependant, elle est bien consciente que la plupart du temps, les parents agissent de bonne foi et veulent simplement éviter que leur enfant commette les mêmes erreurs qu’ils ont peut-être faites eux-mêmes lorsqu’ils étaient plus jeunes. Alors que l’adolescent, lui, voit souvent juste la notion de plaisir, mais pas celle du risque ou du danger possible.

La Barak a d’ailleurs tenté d’organiser, il y a quelques semaines, une rencontre virtuelle pour entendre les préoccupations des parents en cette période particulière que l’on traverse. Peu de gens ont répondu à l’invitation, mais la coordonnatrice affirme qu’elle lancera un nouvel appel, d’une façon différente, pour rejoindre les parents qui aimeraient parler des défis auxquels ils font face avec leur adolescent. Restez à l’affût en suivant la page Facebook de la Maison des jeunes La Barak de Mascouche.

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