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23 novembre 2020

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Un album hommage à deux grandes du western

LES FILLES DE

2820dani

©Luc Duchaine

À l’avant, Carole Ann King et Dani Daraîche, les filles de Marie King et de Julie Daraîche, sur la banquette arrière.

Dans un hommage à leur mère respective, la chanteuse de Terrebonne Dani Daraîche et sa complice Carole Ann King livrent Les Filles De. Un album parcourant les plus grands succès des deux grandes dames de la musique western québécoise Julie Daraîche et Marie King.

Il s’agit du 15e album en 43 ans de carrière pour Dani Daraîche, membre de la célèbre famille de chanteurs dont les plus connus demeurent son oncle, Paul, et sa mère, Julie. C’est pour cette dernière qu’elle interprète sur disque les grands succès qu’elle l’a plus d’une fois entendue chanter sur scène : Que la lune est belle ce soir, Cœur de maman, Quand le soleil dit bonjour aux montagnes, Un verre sur la table et bien d’autres.

« J’ai mis tout mon cœur dans cet album », convient Dani Daraîche, qui dit s’être particulièrement impliquée dans sa réalisation. Un projet qui aura pris deux ans à concrétiser, « indépendamment de la machine et des subventions », indique-t-elle, pour arriver au résultat souhaité : « On voulait un album western et non pas de new western ou de country rock », et ce, afin de respecter le style mis de l’avant par Julie et Marie.

Le temps était venu

« Ça faisait longtemps que je l’avais en tête », évoque Dani lorsqu’on lui demande d’où lui est venue l’idée de créer cet album. « Ma mère a 82 ans, et Marie, 85, souligne-t-elle. Je me suis dit : "Pourquoi attendre?" J’ai demandé à Carole Ann si ça lui tentait de rendre hommage aux plus grandes dames du western. »

Il n’en fallait pas plus pour que les deux « filles » qui se connaissent depuis l’enfance – leurs mères ayant partagé les mêmes scènes – saisissent le micro. Un retour d’ailleurs pour Carole Ann, qui avait délaissé le métier qu’elle avait embrassé avant même l’adolescence, aux dires de Dani.

« Moi, j’ai commencé sur le tard, à 18 ans. J’ai eu le vertige; j’ai été projetée là-dedans du jour au lendemain. Les genoux m’avaient lâché sur le stage », illustre l’artiste qui se rappelle alors son premier album, en 1978. « C’est Paul qui avait fait mon album », précise-t-elle en citant son premier grand succès, Mon amour, mon ami.

Des souvenirs en musique

Tout au long de l’entretien, Dani raconte autant ses propres souvenirs que ceux qu’elle a de la carrière de sa mère, dans un aller-retour où on en vient à ne plus trop savoir à qui appartiennent ces bouts du passé. Quand on est tissés serrés comme on l’est chez les Daraîche, les souvenirs de l’un deviennent les souvenirs des autres.

C’est avec beaucoup d’émotion qu’elle exprime à quel point sa mère a eu un rôle important. « Elle m’a tout appris, maman. Elle a travaillé toute sa vie et nous a éduqués, mon frère et moi, en nous inculquant de belles valeurs. Elle nous a gâtés beaucoup. Ce n’était pas facile, le métier, dans le temps. On dormait dans des motels miteux de région et on revenait le dimanche soir pour aller à l’école le lendemain », relate celle qui dit être « tombée dans la potion » très jeune.

C’est donc à tout cela qu’elle rend hommage aujourd’hui : à sa mère, Julie Daraîche, tout comme aux mélodies qui l’ont vue grandir et qui l’ont bercée.

Pour en savoir plus sur l’album Les Filles De ou vous le procurer, visitez la page Facebook du même nom.

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