Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Affaires

Retour

25 novembre 2020

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Coopérative d’aide à domicile Les Moulins : offrir le choix de rester chez soi

LE REFLET ÉCONOMIQUE // CHEFS DE FILE – ÉCONOMIE SOCIALE/COOPÉRATIVE

coopdomicile

La Coopérative d’aide à domicile Les Moulins est toujours à la recherche de préposés pour répondre à une demande sans cesse croissante.

Après une première vague de COVID-19 qui a pris d’assaut les CHSLD du Québec au printemps, on peut comprendre que des aînés préfèrent rester à la maison aussi longtemps qu’ils le peuvent. C’est ce choix qu’offre la Coopérative d’aide à domicile Les Moulins depuis presque 25 ans.

« C’est certain que la COVID-19 vient mettre en lumière les avantages du maintien à domicile. Le réseau de la santé est débordé, non pas par manque de volonté, mais bien par manque de main-d’œuvre, souligne Mathieu Brière, directeur adjoint de la coopérative. Nous souhaitons donc offrir aux gens qui le veulent de demeurer à leur domicile le plus longtemps possible. »

Que ce soit un coup de main pour certaines tâches domestiques ou une assistance au quotidien, l’entreprise à but non lucratif propose ces services aux 65 ans et plus, aux personnes handicapées et aux adultes en perte d’autonomie.

La plupart du temps, ce sont les CLSC qui orientent les aînés moulinois et leur famille vers la coopérative lorsque le besoin d’aide devient plus fréquent.

Confiance et stabilité

À la coopérative, un aîné est jumelé à un préposé et une fréquence de visites est établie selon la nature des besoins. « C’est le même préposé qui se rend chez la personne, aux mêmes heures. Une stabilité et un lien de confiance se développent. Certains aînés sont avec le même préposé depuis plus de 10 ans », souligne M. Brière.

Les services offerts par les coopératives sont très larges, surtout lorsqu’il est question d’assistance à la personne. « La loi nous permet de prodiguer certains soins. Cependant, c’est plus complexe quand on parle d’un soin plus intrusif, comme nourrir quelqu’un par gavage », illustre le directeur adjoint. Ce n’est toutefois pas impossible. « Parfois, nous commençons à offrir des services à un client et son état de santé se détériore en cours de route. Pour ne pas briser la relation existante, le préposé peut être formé pour donner le soin en question ».

Demande sans cesse croissante

Avec le vieillissement de la population, il serait logique de penser que les besoins pour l’aide à domicile continueront de croître. La Coopérative d’aide à domicile Les Moulins est d’ailleurs constamment en recrutement. Elle parvient à embaucher du personnel, mais pas toujours suffisamment. « La demande grossit plus vite que ne nous sommes en mesure d’embaucher. Si nous engageons des préposés pour desservir 50 nouveaux clients, nous nous retournons et il y a 100 nouvelles demandes », illustre M. Brière, qui est aussi responsable du recrutement.

Il aimerait embaucher au moins une dizaine de préposés supplémentaires, surtout pour l’aide domestique, qui ne nécessite pas de formation. Pour l’assistance personnelle, les candidats peuvent suivre une formation rémunérée de six semaines, axée précisément sur l’aide à domicile.

Selon le Réseau de coopération des entreprises d'économie sociale en aide à domicile, près de 80 % des aînés du Québec ont choisi de vivre dans leur maison et d'ici 2030, le quart de la population québécoise sera âgée de plus de 65 ans. Dans cette optique, devenir préposé d’aide à domicile peut faire une réelle différence dans sa communauté, conclut M. Brière.

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média