La récolte arrive à point à Mascouche

LE REFLET ÉCONOMIQUE // REPORTAGE PUBLICITAIRE

©Courtoisie

Le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, se réjouit de l’arrivée de nouveaux entrepreneurs qui croient au projet de revitalisation du noyau villageois.

Lorsqu’on demande au maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, ce qui explique l‘impressionnant développement de la ville en 2020, et ce, malgré la pandémie, il pointe immédiatement la conjoncture et les efforts déployés en ce sens dans les dernières années. L’heure de la récolte a sonné, et les dividendes sont particulièrement élevés ces derniers mois.

Du 1er janvier au 1er octobre 2020, la Ville de Mascouche a vu s’ériger sur son territoire 1 221 nouveaux logements, soit 61 % des 1 999 nouvelles constructions résidentielles répertoriées dans la MRC Les Moulins. La valeur de ces travaux est évaluée à 202,5 M$, et cela exclut les investissements des secteurs commercial, industriel et institutionnel, lesquels cumulent 42,8 M$ pour la même période.

Le train de banlieue n’est pas étranger à ces constructions de haute densité qui voient le jour aux abords de la gare, une obligation gouvernementale d’ailleurs. À lui seul, le projet MYO Espace de vie, situé à l’angle de l’avenue de la Gare et de la rue Sicard, a généré 403 logements, tandis que 386 autres émergent du projet du Groupe Maurice sur la rue Bohémier, dans le secteur du SmartCentres.

« Une ville dans une ville »

Le projet Station Garni, qui a cette année lancé la construction de 115 logements – à terme, il en totalisera 510 –, est un autre jalon qui prend place dans une portion de la ville qu’on souhaite redéfinir. « Nous voulons créer une ville dans une autre ville, illustre M. Tremblay. Nous travaillons fort pour y amener des commerces de proximité. Nous nous assurons que chaque immeuble construit compte des commerces de proximité au rez-de-chaussée. L’objectif est que les gens du quartier puissent y vivre, y consommer et aller travailler sans devoir passer par le centre-ville. »

Les commerces de ce quartier profiteront également des quelque 500 à 600 emplois créés par l’arrivée de nouvelles industries dans le CentrOparc, dont le développement se poursuit. « C’est tout un ancien secteur qui est en train de se redéployer. C’est de bon augure! » se réjouit le premier magistrat.

Le noyau villageois s’anime

Un autre « ancien secteur » qui continue d’être transporté par un vent de nouveauté est le noyau villageois. Une première phase de travaux afin de redessiner le chemin Sainte-Marie devant l’hôtel de ville a été réalisée cet automne. L’an prochain, une place publique permanente sera aménagée à l’angle de la montée Masson et du chemin Sainte-Marie. Ce qui rend surtout le maire heureux est la participation citoyenne et l’arrivée de nouveaux entrepreneurs qui croient au projet de revitalisation prévu sur dix ans. « Ça fait près de cinq ans que nous travaillons là-dessus et ça va vite. On retrouve déjà des commerces de proximité qui vont bien, soulève-t-il. Au-delà de la vision de la Ville, et c’est ce qui me réconforte, c’est que les gens répondent à l’appel. »

Si on se fie à la quantité de logements construits cette année et d’entreprises qui se sont établies à Mascouche, les gens répondent non seulement à l’appel, mais ils investissent dans la municipalité, lui permettant ainsi de tirer son épingle du jeu dans le contexte actuel. « Nous allons nous en sortir bien mieux qu’ailleurs en ce qui a trait à l’impact de la COVID-19 sur l’économie locale, confirme M. Tremblay, aussi préfet de la MRC Les Moulins. Les visions mises de l’avant par la MRC et par les deux villes portent leurs fruits. »

« Nous avons travaillé d’arrache-pied pour faire rouler l’économie et uniquement sur le plan économique global, nous ne ressentons pas les effets de la pandémie », conclut-il, sans pour autant perdre de vue certaines entreprises qui en subissent les contrecoups.

Ville de Mascouche

3034, chemin Sainte-Marie

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