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17 décembre 2020

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Plaisirs gourmands à l’état brut

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©Pénélope Clermont - La Revue

Sébastien Dion et Véronique Benoit vous invitent à découvrir leur cuisine du 845, rue Saint-Pierre à Terrebonne.

Ayant déjà cumulé plusieurs années d’expérience en restauration malgré leur jeune âge, Véronique Benoit et Sébastien Dion ont développé l’art de recevoir. Et c’est chez Brut. Fabrique gourmande, nouvellement dans le Vieux-Terrebonne, que s’exprime leur passion pour la cuisine et les produits d’ici.

« Je ne vais pas faire de la bouffe pour faire de la bouffe; je vais faire de la bouffe qui fait du sens », laisse entendre Sébastien durant l’entrevue. Par cette phrase, il vient de résumer toute l’approche de Brut. Pas question de servir un aliment hors saison, par exemple, à moins d’avoir fait de la mise en conserve. L’authenticité et la qualité du produit passent avant tout, tout comme sa provenance. « On prône l’achat local d’un point de vue environnemental », soulève Véronique. Il se pourrait donc qu’un aliment vienne du Vermont plutôt que de la Colombie-Britannique, parce qu’il parcourt moins de route pour arriver dans votre assiette.

C’est donc dans cette optique que Sébastien fait la burrata 100 % québécoise, grâce aux Fromagiers de la table ronde, une ferme laitière bio située à Sainte-Sophie. « Je le fais à la commande, devant le client », précise le cuisinier qui a travaillé six ans, dont plus d’une année comme sous-chef, Au Pied de Cochon. « On voulait que quand le client entre, il nous voie travailler en cuisine : rouler la pâte, ficeler le jambon », dit-il. « On a créé quelque chose qui n’existait pas, poursuit sa partenaire d’affaires et de vie. Tu viens faire ton épicerie et tu vis une expérience en même temps. Tu ressors avec de nouvelles connaissances parce que Seb t’aura montré comment il fait. » « On vend notre savoir-faire, renchérit Sébastien. On ne cuisine pas pour les gens; on cuisine avec eux. On fait une partie du travail pour qu’ils partent faire le reste à la maison. »

Épicerie aujourd’hui, restaurant demain

Dans cette épicerie nouveau genre, on retrouve, en plus de la burrata, du pain de ménage – recette de la grand-mère de Sébastien –, des focaccias, des pâtes fraîches, du café, et il est possible de passer des commandes en contactant les propriétaires par Facebook. L’endroit étant en préouverture, l’offre se peaufinera au fil des saisons et des inspirations.

D’ailleurs, dès que la COVID-19 aura débarrassé le plancher – pour paraphraser Sébastien –, le lieu fera place à un restaurant. Le menu fixe sera privilégié. C’est le chef qui choisira ce qu’il vous sert! Et il le concoctera sous vos yeux. « Il n’y a rien de caché ici. Il n’y a pas de demi-mesures », déclare avec aplomb le restaurateur qui a exigé que le bar soit à la même hauteur que sa table de travail. Et si le verre d’un client le gêne dans sa tâche? « Je lui dirai de le tasser, c’est tout! On veut que ce soit la vraie affaire ici. »

Pour du plaisir à l’état brut.  

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