Politique
Retour07 janvier 2021
Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca
Luc Thériault suggère un amendement législatif pour corriger le tir
PRIME DE 1 000 $ POUR LA QUARANTAINE DES VOYAGEURS
Luc Thériault est d’avis qu’Ottawa devrait exiger que les compagnies aériennes remboursent les billets d’avion aux consommateurs.
Le député de Montcalm, Luc Thériault, salue la volonté du gouvernement fédéral de remédier au problème de la prime de 1 000 $ liée à la quarantaine des voyageurs, et il est d’avis qu’une solution rapide ferait en sorte que tous les partis s’entendent.
« La façon la plus rapide et efficace de procéder est un court amendement législatif à la loi C-4 qui réserve la prestation (PCMRE) uniquement en cas de déplacements essentiels. Cela exclut évidemment les vacances! » note M. Thériault. Si le gouvernement choisit cette voie, son parti, le Bloc Québécois, et lui sont convaincus que le NPD et les conservateurs accepteraient de procéder rapidement. Pour ce faire, le gouvernement doit rappeler le Parlement, dit-il, précisant que « le rappel du Parlement peut se faire avec moins de 50 députés présents afin d’adopter une motion sur les procédures pour une durée de 24 h et ensuite voter une loi modifiant C-4, comme les Québécois et les Canadiens l’exigent ». « Je n’imagine pas que quiconque voudra profiter de la situation pour soutirer des gains partisans », avance-t-il.
Le député de Montcalm ajoute que cette solution, en plus de régler la question, évite un « règlement unilatéral du gouvernement » et évite de « pelleter vers l’avant la solution jusqu’au moment des impôts à la fin avril ». Selon lui, d’autres gestes devront toutefois être posés.
« Il faut qu’Ottawa, comme les États-Unis et l’Europe, impose le remboursement des billets [des consommateurs] aux compagnies aériennes qu’il s’apprête à aider généreusement. Il est inacceptable que des gens qui ont acheté de bonne foi un voyage pour leur famille, avant même la pandémie, se fassent dire de renoncer au voyage et à l’argent! » s’insurge-t-il.
Il faut également que le gouvernement resserre les directives aux frontières aériennes et terrestres pour ne permettre que le commerce et les déplacements essentiels, insiste M. Thériault. Il spécifie enfin qu’il « doit aussi, comme les experts le suggèrent, demander des tests au départ et à l’arrivée, et superviser lui-même de façon étroite les quarantaines ». (PC)