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08 février 2021

Le Québec doit prendre en main son destin

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©Courtoisie

Michel Boudrias, député de Terrebonne pour le Bloc Québécois.

Alors que les mesures sanitaires s’allègent petit à petit au Québec, le député du Bloc Québécois dans Terrebonne, Michel Boudrias, réitère l’importance d’un Québec indépendant, lequel serait mieux outillé pour faire face à la pandémie, croit-il.

Dans un communiqué de presse, M. Boudrias soulève que la dernière année a mis en évidence l’importance pour un état d’avoir tous les outils afin d’assurer la sécurité du public. « Le fédéral a démontré qu’il n’avait pas la souplesse et l’efficacité nécessaires pour agir », affirme-t-il en donnant l’exemple de la gestion des frontières : les pays « qui ont le mieux réussi à contenir le virus sont ceux qui ont su restreindre rapidement les arrivées à leurs frontières ».

« Sur ce chapitre, le laxisme du fédéral nous a grandement nui, dénonce le député de Terrebonne. Quand tu dois prendre des décisions qui [ont des répercussions] autant [sur] Montréal que [sur] Yellowknife, c’est sûr que ça complique les choses. Si Québec avait pu gérer ses arrivées aériennes et terrestres dès le jour un, on n’en serait pas là. »

L’élu est convaincu qu’un pays de la taille du Québec serait plus efficace à tous les points de vue, autant pour la distribution de vaccins que pour la gestion des quarantaines. « Selon la constitution, c’est Ottawa qui a le pouvoir de quarantaine, sauf qu’on perd du temps à déterminer qui doit l’imposer entre la SQ, la GRC, Santé Canada, la Sécurité civile… D’ailleurs, pourquoi paie-t-on deux ministres de la santé, qui nous donnent essentiellement les mêmes recommandations depuis le début? » questionne M. Boudrias, qui maintient que le choix de rester dans le Canada sera toujours plus coûteux pour les Québécois, tant pour les dédoublements administratifs que pour « le laxisme d’un état qui doit gérer trop de réalités différentes d’un océan à l’autre ».

Selon lui, l’urgence climatique apportera son lot de crises à l’échelle planétaire. On risque donc de traverser à nouveau les enjeux vécus depuis mars 2020. « Je ne veux pas être condamné à revivre la dernière année à perpétuité », ajoute-t-il, comparant la situation à un « jour de la marmotte constitutionnel ». « Or, notre animal emblème est le harfang des neiges. Et les marmottes, il les mange pour déjeuner! » illustre-t-il en conclusion. (PC)

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