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26 mars 2021

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Démolition de la Globe Shoe : Groupe Magma fait appel

4521globeshoe

©archives - La Revue

Le Groupe Magma poursuit ses démarches pour pouvoir démolir le bâtiment ayant autrefois abrité la Globe Shoe.

Le Groupe Magma, propriétaire de l’immeuble abritant l’ancienne manufacture Globe Shoe, dans le Vieux-Terrebonne, poursuit ses démarches pour tenter d’obtenir la permission de démolir le bâtiment situé au 133, rue Chapleau, ce que le comité de démolition de la Ville a refusé le mois dernier.

Le 25 février, le comité de démolition avait permis au requérant de démolir les bâtiments situés au 145, rue Chapleau, au 589, rue Saint-Jean-Baptiste ainsi qu’aux 96 et 102, rue Lepage, à condition d’avoir un projet de remplacement. Cependant, le comité a refusé la cinquième demande portant sur le 133, rue Chapleau pour plusieurs raisons, dont la « valeur patrimoniale supérieure du bâtiment ».

Le propriétaire avait 30 jours pour porter la décision en appel, ce qu’il a choisi de faire selon un avis public diffusé le 24 mars. Puisque les rassemblements sont toujours interdits en zone rouge, une procédure de consultation écrite de 15 jours a été ouverte.

Les citoyens ont jusqu’au 8 avril pour envoyer leurs commentaires. Ils peuvent le faire par courriel à comite.demolition@ville.terrebonne.qc.ca ou alors par écrit ou en personne à l’hôtel de ville, au 775, rue Saint-Jean-Baptiste.

C’est le 12 avril, lors de la prochaine séance du conseil municipal, que ce dernier sera appelé à trancher. Cette décision sera finale et exécutoire.

Décision « mal fondée »

Le Groupe Magma, qui se considère « lésé » par la décision du comité de démolition, a répondu point par point aux motifs évoqués par celui-ci.

« Malgré l’ensemble de la documentation que nous avons soumise au comité pour son analyse, la décision de celui-ci est mal fondée et les motifs invoqués le sont tout autant », peut-on lire en introduction de la lettre de sept pages, dont nous avons obtenu copie, transmise non seulement à la Ville, mais aussi à l’attachée politique de Pierre Fitzgibbon, au ministère des Affaires municipales et au Commissaire à l’intégrité municipale et aux enquêtes (CIME).

« Nous avons exposé, dans notre document Synthèse Comité de démolition du 3 février 2021 ainsi que dans le document Opinion juridique Comité de démolition du 12 janvier 2021, que la valeur patrimoniale et/ou la signature identitaire d’un immeuble ne fait pas partie des 11 considérations sur lesquelles le comité doit se baser pour fonder sa décision », souligne-t-on.

Après avoir torpillé l’argumentaire du comité de démolition, le requérant conclut en l’accusant d’agir « en fonction d’un agenda caché ». « Tout ceci démontre que la position de la Ville est régie par la pression populaire suscitée par les demandes de démolition en année électorale, alors que les intentions lors des modifications règlementaires visaient clairement une revitalisation du secteur », ajoute-t-on, faisant référence au règlement 1001-304 redéfinissant le cadre urbanistique du Vieux-Terrebonne adopté par le conseil municipal l’automne dernier.

« J’ose croire que le conseil [municipal] privilégiera la diligence et la sécurité du public dans l’exercice de ses fonctions plutôt que ses intérêts de réélection » en autorisant la demande de démolition « rapidement et sans délai », conclut le président du Groupe Magma, Yan Le Houillier.

Le promoteur dit continuer d’évaluer toutes les autres options qui s’offrent à lui.

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