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20 avril 2021

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Un nouveau mode de financement à un moment crucial

CARREFOUR JEUNESSE-EMPLOI

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©courtoisie

Nadine Labrecque se réjouit d’avoir bientôt la possibilité d’aider tous les jeunes qui voudront bénéficier de l’accompagnement du CJE des Moulins.

Peu de temps après la publication d’un sondage selon lequel les chercheurs d’emploi de 15 à 35 ans sont désorientés par les effets de la pandémie de COVID-19, les carrefours jeunesse-emploi (CJE) de la province disposeront d’un nouveau mode de financement qui leur permettra d’accueillir plus de jeunes et de mieux répondre aux besoins de tous, de quoi réjouir le CJE des Moulins.

Il s’agira d’un retour au mode de financement « à la mission » annoncé dans le cadre du budget 2021-2022 du gouvernement Legault, alors que les libéraux avaient décidé, en 2015, de financer les CJE par ententes de service, en fonction de clientèles cibles.

En entrevue, la directrice générale du CJE des Moulins, Nadine Labrecque, applaudit la nouvelle qui se discute depuis longtemps et qui donnera plus de latitude à l’organisme pour aller vers les 16 à 35 ans qui cherchent un coup de pouce pour intégrer le marché de l’emploi ou retourner aux études.

« Je crois que ce que nous avons vécu dans la dernière année a mis en lumière les besoins des jeunes », dit-elle au sujet de la mesure qui va se déployer cet été. Les résultats d’un sondage mené en février 2021 par le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) semblent lui donner raison. Ce dernier indique que 70 % des 15 à 35 ans ont tenté de trouver un emploi durant la dernière année, mais que 40 % d’entre eux estiment que la pandémie a perturbé leurs recherches. De plus, près de la moitié (46 %) des 635 jeunes sondés affirme que les impacts de la COVID-19 les ont amenés à revoir leur choix de carrière.

Motivation et confiance en soi

Autre donnée saisissante émanant du sondage, 95 % des jeunes qui ont fait appel à l’accompagnement d’un CJE l’ont fait « dans une perspective de rétablissement personnel (soutien moral, confiance en soi) ».

Cette dernière donnée ne surprend pas Mme Labrecque. « Je crois que nous avons des jeunes plus anxieux qu’avant, qui se remettent plus en question que ceux des générations précédentes. Ils se comparent plus aux autres », soutient la directrice, qui croit que les réseaux sociaux y sont pour quelque chose. « Dans la région, on retrouve des besoins marqués chez les jeunes liés à l’isolement, à la réorientation et au renforcement de l’estime de soi », ajoute-t-elle. Puisque le CJE des Moulins n’a pas eu à cesser ses activités, les jeunes qui continuaient à recevoir des services à l’occasion de rencontres virtuelles ou téléphoniques au début de la pandémie n’ont d’ailleurs pas tardé à demander à ce que celles-ci se tiennent en présentiel, se souvient la directrice générale.

Selon Mme Labrecque, les jeunes ont parfois simplement besoin de découvrir vers quel domaine ils veulent se diriger pour retrouver graduellement de la motivation et, ultimement, la confiance nécessaire pour pénétrer le marché de l’emploi, un parcours dont la durée varie en fonction de la réalité de chacun.

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