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28 avril 2021

Gilles Bordonado - redactionlarevue@medialo.ca

Bonheur

LIBRE OPINION

Gilles Bordonado

Gilles Bordonado, éditeur de La Revue

Passer du 18e au 94e rang sur 100 villes du Québec, ce n’est pas un résultat que l’administration du maire Marc-André Plante a dû accueillir avec joie. Comme dirait l’autre, en avait-elle vraiment besoin?

S’il est vrai que la lecture de ce palmarès sur l’indice de bonheur change passablement, puisqu’il est passé à 100 villes analysées au lieu des 50 de l’an passé, il faut avouer que la débarque est quand même solide pour Terrebonne, et ce, même si une foule de villes en région se sont ajoutées et viennent brouiller les cartes. Brillant au 2e rang du classement des grandes villes du Québec en 2019, Terrebonne pouvait se vanter avec raison de trôner parmi les leaders du palmarès. Elle se classe maintenant 9e sur 10, et malgré les écarts en pourcentage très réduits, on ne peut pas balayer du revers de la main ce classement plutôt gênant.

Certains d’ailleurs ne se gênent pas, en cette campagne préélectorale, pour faire toute la récupération politique possible, et on les comprend. L’échéance de novembre se rapproche à grands pas. Ainsi, il n’y a rien de surprenant à voir le Mouvement Terrebonne faire des gorges chaudes de toute cette affaire. Même le regroupement des syndiqués de la Municipalité, l’Intersyndical, se met de la partie en notant que les mauvaises relations de travail et la présence d’Alain Marcoux comme directeur général de Terrebonne ont pu avoir une influence sur la baisse de l’indice de bonheur de la ville tout entière. Si je vous confirme que le bonheur du millier d’employés terrebonniens est loin d’être à son summum, je doute que ces deux éléments aient eu une influence déterminante sur l’ensemble de la note obtenue. Je rappelle que le sondage commandé et rendu public par le Journal de Montréal évaluait 25 facteurs d’influence, dont la santé, l’amour, l’argent, la famille et l’accomplissement. Pas les seules relations de travail avec l’employeur. Mais le clin d’œil de l’Intersyndical n’a rien d’anodin et vient ajouter une couche à l’expression : l’administration Plante en avait-elle vraiment besoin?

Quant à Mascouche, elle ne s’en sort pas si mal, passant du 35e au 64e rang, surtout si l’on tient compte de l’ajout des villes en région.

J’abonde cependant dans le sens des deux maires qui pointent du doigt la pandémie pour expliquer une bonne partie de la chute du bonheur de leurs concitoyens. En demeurant de longs mois en zone rouge, les Moulinois ne l’ont pas eu facile, et faire porter l’odieux de cette période de marasme aux seuls maires est un peu injuste. Comme je dirais qu’il serait injuste si ces derniers prenaient tout le mérite pour un classement supérieur, ce qui n’a pas été le cas.

MM. Plante et Tremblay peuvent noter que les citoyens en région ont pu profiter de conditions favorables à un bonheur supérieur à celui des urbains. Moins contraints par les restrictions sanitaires, ils ont joui du grand air et de plus grands espaces pour respirer.

Ce palmarès demeure cependant une évaluation intéressante de l’ambiance régnant aux quatre coins du Québec. Elle inspirera sûrement nos décideurs actuels, comme ceux qui désirent les remplacer…

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