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Retour10 mai 2021
Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca
Donner de l’espoir à une maman de quatre enfants
©courtoisie
Andréanne Dubois en compagnie de l’une de ses petites filles.
Une Mascouchoise, maman de quatre enfants, tient présentement une campagne de sociofinancement afin d’obtenir de l’aide pour combattre un cancer inopérable.
À l’heure actuelle, Andréanne Dubois est dans l’attente de son acceptation dans une clinique du Mexique afin d’y recevoir des soins d’urgence. Le séjour, prévu en mai, serait d’un minimum de 16 jours, et les frais gravitent autour de 25 000 $ à 30 000 $.
Quand le malheur frappe
Diagnostiquée une première fois en août 2019 pour un cancer du col de l’utérus de stade 3, montrant une tumeur de plus de 10 cm et plusieurs ganglions atteints, Andréanne Dubois se fait dire par les médecins qu’il vaut mieux songer aux soins palliatifs. Cependant, la trentenaire est déterminée à se battre. À l’automne, elle reçoit plusieurs traitements efficaces. Toute trace de maladie semble avoir disparu.
Malheureusement, à la suite d’examens en raison de fortes douleurs, un autre diagnostic tombe le 13 mars 2020. Le cancer a récidivé. « Cette fois, une masse s’est formée dans le sacrum, encore une fois inopérable vu l’emplacement, et la COVID n'a rien pour aider. Je recommence six traitements de chimiothérapie en avril 2020. Au départ, ça semble fonctionner, mais vers la fin, la masse reprend de plus belle. On nous parle encore de soins palliatifs », témoigne Andréanne Dubois.
On lui propose finalement une alternative aux soins palliatifs. « En septembre, je fais huit séances de radiochirurgie. Ça semble bien fonctionner. Toutefois, après les Fêtes, de fortes douleurs me forcent à consulter. Résultat? Perforation de l’intestin et insuffisance rénale. Trois hospitalisations plus tard, une colostomie permanente et deux interventions pour mes reins, on a la nouvelle officielle que la masse du sacrum a bien disparu », de relater Mme Dubois avec soulagement. Toutefois, après un certain temps, une nouvelle masse apparaît sur le coccyx. « Trois semaines plus tard, des tests confirment que la masse de nécrose est rendue à un volume de 7cm », rapporte-t-elle.
« Puisque les traitements approuvés au Canada ne fonctionnent pas pour moi, je dois me tourner vers d’autres pays et d’autres avenues de guérison », déplore-t-elle. C’est la raison pour laquelle la Mascouchoise a lancé une campagne de sociofinancement. Chaque don l’aidera à continuer de se battre, à continuer d’y croire et à accéder à ces nouveaux traitements qui, espère-t-elle, lui sauveront la vie.
Jusqu’à présent, la campagne va bon train, puisqu’au moment d’écrire ces lignes, le 10 mai, 20 644 $ avaient été amassés sur un objectif de 50 000 $. Pour faire un don, on va au https://bit.ly/3hf1eXn.
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