30 juin 2021

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

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©archives

Jaymar recherche toujours du personnel à son usine de Terrebonne.

Bien sûr, comme toutes les entreprises, Jaymar a dû cesser ses activités pendant quelques semaines au début de la pandémie en 2020, mais une fois revenus à l’usine, à la fin du mois de mai, les 160 employés n’ont jamais manqué de boulot. « Il y a eu un engouement pour l’achat local au cours de 2020 et, vers la fin de l’année, notre carnet de commandes a considérablement augmenté, mentionne Marie-Ève Ouellette, directrice des ressources humaines chez Jaymar. Les gens se sont dit : on ne peut pas voyager, alors on va acheter des meubles. »

Jaymar a donc eu besoin de personnel supplémentaire pour répondre à la demande. « Nous sommes parvenus à nous débrouiller avec les gens disponibles sur le marché, mais nous avons eu des difficultés à recruter et nous nous sommes demandé pourquoi. La PCU ne nous a pas aidés, beaucoup de gens préféraient attendre de retourner à leur travail et bénéficier de l’assurance-emploi entre-temps », explique-t-elle.

Des employés traités aux petits soins

Pour travailler chez Jaymar, à moins d’exercer un métier plus spécialisé comme les couturières, nul besoin de posséder de l’expérience dans la fabrication de meubles. « Une personne peut partir de zéro ici. Les employés qui arrivent reçoivent une formation continue. Nous nous investissons beaucoup dans la formation du personnel, offrons un programme d’assurance collective, un service de cafétéria, un rabais sur les meubles pour les employés, et je vous rappelle que c’est du haut de gamme », décrit Mme Ouellette.

Une dizaine d’emplois disponibles

En ce moment, l’entreprise doit pourvoir une dizaine de postes pour répondre à la demande de la clientèle. Heureusement, les clients de Jaymar sont des gens patients et comprennent la situation. Marie-Ève Ouellette avoue que les emplois offerts chez Jaymar peuvent paraître moins accrocheurs pour les jeunes qui ne sont pas attirés par des métiers comme celui de rembourreur. « Nous bénéficions de bons programmes d’embauche, notamment avec Emploi-Québec, et nous avons un programme de référencement grâce auquel les employés qui nous présentent un candidat reçoivent un montant d’argent », révèle Mme Ouellette. Mais il semble que cela ne soit pas suffisant. « Outre les programmes, nous faisons de la publicité sur Facebook et dans les journaux locaux », rapporte-t-elle.

La force de l’entreprise, c’est son personnel. « Nous sommes une grande famille ici et l’environnement de travail est excellent », assure Mme Ouellette. « Les salaires vont de 13,50 $ à 20 $ selon le poste occupé. Quand un poste est ouvert dans l’entreprise, nous privilégions nos employés d’abord avant d’aller vers l’extérieur. Il y a donc de belles possibilités d’avancement chez nous », confie la directrice des ressources humaines, qui embauche généralement entre 10 et 20 personnes par année.