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30 juin 2021

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Plus difficile de recruter des contremaîtres pour EEGT

LE REFLET ÉCONOMIQUE - SPÉCIAL EMPLOI 2021

0721EEGT

©Stéphane Fortier - La Revue

Jean-Philippe St-Louis, directeur de projets associé chez EEGT, située à Mascouche, affirme que s’il y a des postes plus difficiles à pourvoir, c’est du côté des contremaîtres de chantiers.

L’entreprise EEGT, entrepreneurs électriciens spécialisés dans la conception de systèmes électriques pour des projets de construction résidentielle ou commerciale, a été privilégiée au cours de la pandémie, car elle a peu subi de ralentissement.

Le milieu de la construction s’est plutôt bien porté dans la dernière année et a poursuivi ses activités malgré un certain ralentissement. « C’est sûr que les mesures sanitaires ont ralenti la cadence et ont eu un impact sur les chantiers, mais au moins, nous avons été privilégiés, puisque nous n’avons pas eu à fermer l’entreprise », indique Jean-Philippe St-Louis, directeur de projets associé chez EEGT. Les 125 employés de l’entreprise mascouchoise ont donc continué à travailler, malgré l’important confinement du début de la pandémie, en mars et en avril 2020.

La hausse des coûts et la rareté des matériaux, toutefois, ont causé des ennuis à l’entreprise. « Les prix ont explosé et les matériaux sont devenus plus rares. C’est du jamais vu. Nous ne sommes même pas capables d’avoir assez de prises électriques, de câblage électrique. Tout ce qui est en résine, comme le PVC, est difficile à trouver », constate-t-il.

Et qu’en est-il des ressources humaines? « Tous les entrepreneurs recherchent du personnel. Quant à nous, nous recevons des curriculums vitae tous les jours parce que, c’est connu, nous offrons d’excellentes conditions de travail et nous traitons bien nos employés », dit-il.

Denrée rare

Ainsi, on ne peut pas dire qu’EEGT aura besoin de soutien en ressources humaines au cours des prochaines semaines, quoique… « S’il y a une difficulté en matière de recrutement de personnel, elle se situe du côté de la direction des chantiers, mentionne Jean-Philippe St-Louis. De la main-d’œuvre, ça se trouve, mais les employés hésitent à occuper un poste de responsabilités, préférant demeurer dans le confort de leur emploi à 40 heures par semaine, bien payées. »

Pour M. St-Louis, ce genre de poste demande qu’il s’établisse un lien de confiance dès le départ. « Ce n’est pas tout de savoir diriger une équipe; en plus de savoir gérer des travailleurs, cela prend des compétences en électricité. Mais ceux qui ont ce qu’il faut, nous le voyons tout de suite et nous les accompagnons dans leur cheminement. Il va de soi que nous privilégions les gens à l’interne d’abord. Il arrive également qu’il soit difficile de recruter des ingénieurs en électricité », admet M. St-Louis.

Chez EEGT, un truc qui fonctionne relativement bien, c’est le référencement. « Nous demandons à nos employés de nous recommander quelqu’un, et dans la confrérie des électriciens, comme ils se connaissent beaucoup, cela est plus facile », nous dit Jean-Philippe St-Louis.

En dernier recours, EEGT peut aller en affichage externe et procède alors à des entrevues de sélection.     

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