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14 août 2021

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

La notaire Louise Roy tire sa révérence après 45 ans de pratique

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©Stéphane Fortier - La Revue

La notaire Louise Roy a décidé de prendre sa retraite après 45 ans de service.

Louise Roy, première femme notaire à s’installer à Terrebonne dans les années 1970, a décidé de prendre sa retraite après 45 ans de service.

Depuis le 6 août, son bureau est fermé au public et Me Roy en profite pour finaliser tous les dossiers encore en cours avant de prendre un repos bien mérité. « D’ici décembre, j’aurai besoin sans doute d’un coup de pouce de mes collaboratrices pour compléter le tout », dit-elle.

Cette dernière a amorcé sa carrière en 1976 dans l’étude du notaire Jean Blanchard à Sainte-Thérèse et de 1979 à 1982, elle a œuvré aux côtés du notaire Martin Auger à Terrebonne. « De 1982 à 1995, j’ai occupé la propriété où se trouve aujourd’hui le député fédéral [Michel Boudrias] et depuis, la maison actuelle sur la rue Saint-Louis », relate-t-elle.      

Ses plus beaux souvenirs, sa clientèle

Qu’a le plus aimé Me Roy au cours de ses 45 années de carrière? « La belle relation que j’ai entretenue avec ma clientèle. On sent que l’on peut vraiment être significatif dans la vie des gens, que l’on peut faire une différence, leur enlever leurs inquiétudes », révèle-t-elle.

Celle qui est une notaire généraliste, mais qui s’est plutôt spécialisée dans le droit de la famille a toujours pratiqué sa profession avec passion. « Il est arrivé, à un moment donné, que j’aie voulu faire des choses différentes et après avoir suivi une formation, je suis devenue médiatrice, toujours auprès des familles. J’ai fait un peu de corporatif, mais je n’ai pas touché à la fiscalité. C’était trop demandant », considère Louise Roy.

Même si elle aime encore ses clients, pour elle, il était toutefois temps de « décrocher » pour de bon. « Vous savez, la froideur qu’entraînent les nouvelles technologies fait que le côté humain est mis de côté. Cela m’attriste », déplore la professionnelle.

À titre de première femme notaire à s’installer à Terrebonne, se considère-t-elle comme une pionnière? « Les femmes qui ont été les précurseures sont arrivées dans les années 1960, s’empresse-t-elle de clarifier. Dans la décennie suivante, il commençait à y avoir beaucoup plus de femmes dans la profession. Et si j’ai choisi le notariat au lieu de devenir avocate, c’est que je ne voulais pas plaider. » Louise Roy rappelle qu’il faut deux années d’études collégiales et quatre au niveau universitaire pour espérer embrasser sa profession.  

Et comment va-t-elle occuper sa retraite maintenant? « Il est temps que je me consacre à de petites rénovations pour mes deux propriétés, celle-ci et mon chalet. Je les ai trop négligées », confie Me Roy en conclusion.     

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