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Les reproches se font de moins en moins subtils
À L’APPROCHE DES ÉLECTIONS MUNICIPALES
© - La Revue
Le maire Marc-André Plante et le conseiller de l’opposition Marc-André Michaud ont eu quelques échanges animés lors de la séance du 23 août.
Il y avait une odeur de campagne électorale à la séance du conseil municipal de Terrebonne, le 23 août, les conseillers ne se faisant pas prier pour y aller de leurs commentaires, qu’ils soient positifs ou non. Le maire Marc-André Plante a pour sa part demandé au parti de l’opposition, le Mouvement Terrebonne, à quel moment leur chef, Mathieu Traversy, allait assister à une séance du conseil.
« J’aimerais beaucoup en débattre avec votre chef d’ailleurs, a déclaré M. Plante concernant un point à l’ordre du jour. Ce soir, on a répondu aux questions d’à peu près tous vos candidats. J’ai hâte, moi aussi, un jour, de pouvoir poser des questions et débattre avec votre chef, qu’on ne voit jamais au conseil et qui n’a pas encore répondu à ma demande d’organiser trois débats. […] Ça serait un peu paradoxal que quelqu’un qui se présente à la mairie n’ait jamais mis les pieds dans une séance du conseil. »
Appelé à réagir, le chef de cabinet de l’opposition, Mathieu Désilets, a répondu que M. Traversy, dans un contexte de pandémie, avait tout simplement décidé de laisser la place aux citoyens. En ce qui a trait aux débats, le parti, par la voix de son chef, a confirmé avoir l’intention de prendre part à celui que prévoit coréaliser La Revue, la Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins et TVRM.
La première période de questions des citoyens a été particulièrement chargée. Une grande partie provenait des candidats du Mouvement Terrebonne concernant différents enjeux de leur secteur respectif. M. Désilets a justifié que le porte-à-porte auquel se prêtent les candidats « donne de la matière ».
Les conseillers du Mouvement, principalement André Fontaine et Marc-André Michaud, ont quant à eux plus d’une fois reproché au maire de multiplier les annonces pour redorer l’image de son équipe à l’approche de la campagne électorale. On peut citer en exemple les résolutions concernant l’aménagement de nouveaux trottoirs et le déploiement de projets touchant les technologies de l’information et totalisant quelque 15 M$. Le premier magistrat s’est défendu en rappelant qu’il s’agissait de projets intégrés au Programme triennal d’immobilisation (PTI) 2021-2023. « On travaille depuis deux ans sur ce dossier et c’est maintenant qu’il se concrétise. C’est normal de l’annoncer », a rétorqué M. Plante sur la question des projets en technologies de l’information.
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