Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culturel

Retour

30 août 2021

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Stéphane Vallée, le Tintin terrebonnien

1621vallee1

©courtoisie

Les mâts funéraires et commémoratifs sculptés fournissent des exemples de la vie et de l'art toujours vivant des Haïdas.

Le Terrebonnien Stéphane Vallée, spécialiste en philatélie canadienne, revient d’un voyage fort instructif aux îles du peuple haïda (îles de la Reine-Charlotte), situées au large de la Colombie-Britannique.

Une partie des îles, dont celle habitée par le peuple haïda, est protégée par la loi canadienne et la loi haïda comme réserve de parc national et comme réserve d'aire marine nationale. En plus d’abriter une importante vie sauvage, elle se veut un lieu où l’on peut observer de superbes totems funéraires. Les vestiges de maisons ainsi que de mâts funéraires et commémoratifs sculptés fournissent des exemples de la vie et de l'art toujours vivant des Haïdas. Le site honore la culture des Haïdas, leur relation avec la terre et la mer, et offre une vitrine sur les traditions orales.  

« Mon champ de recherche est le Patrimoine mondial et cette fois encore, cette expédition s’est avérée un beau voyage d’aventure, lance Stéphane Vallée. Pour atteindre cette île, il a fallu un voyage de 12 heures en zodiac, avec des arrêts aux 2 heures et demie sur des îles situées en chemin. »

1621vallee2

©courtoisie

Il a fallu à Stéphane Vallée 12 heures de navigation en zodiac pour atteindre les îles du peuple haïda au large de la Colombie-Britannique.

La COVID a eu du bon

Stéphane Vallée doit sans doute sa fantastique expédition à la pandémie. « Pendant notre périple de quatre jours, nous n’avons rencontré qu’un seul bateau. Habituellement, ce site est très fréquenté, puisque c’est une destination touristique », fait remarquer celui qui était le premier touriste à se rendre sur les lieux cette année. « Il est important de préserver ce site, car il a tendance à se décomposer rapidement et de façon importante », rappelle M. Vallée, précisant que ce trésor du patrimoine canadien a même fait l’objet de pillage.

Pour lui, cette expédition se veut un voyage tout à fait inusité. « C’est un total dépaysement et là-bas, on sort vraiment des sentiers battus », décrit celui qui se passionne pour la philatélie depuis 40 ans.

Outil pédagogique

Stéphane Vallée réalise ses reportages photo avec l’objectif d’en faire un outil pédagogique. « Mon but a toujours été de vulgariser la philatélie touchant l’histoire et le patrimoine. Actuellement, je suis une formation en médiation culturelle », révèle-t-il. Chose certaine, ne soyez pas surpris si, bientôt, on voit une exposition relatant les aventures de Stéphane Vallée, qui pourraient tout aussi bien prendre la forme d’autres outils d’apprentissage.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média