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07 septembre 2021

Valérie Maynard - vmaynard@lexismedia.ca

Des batailles à finir pour faire de la santé une priorité

LUC THÉRIAULT

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©courtoisie

Luc Thériault, candidat bloquiste dans Montcalm.

Luc Thériault, candidat du Bloc Québécois dans Montcalm, demande aux autres partis de cesser de se mettre la tête dans le sable et d’accepter l’urgence d’augmenter sans condition les transferts en santé, comme demandé par le front commun du Québec et les autres provinces.

Selon M. Thériault, « pour sortir de la pandémie, ça devrait être l’enjeu principal de cette campagne électorale. Il faut penser aux patients non-COVID en attente ». Lorsqu’on regarde les plateformes électorales et les discours des candidats, on constate que le Bloc Québécois est le seul parti qui porte le consensus de l’Assemblée nationale du Québec en santé. « Ni les libéraux ni les conservateurs ne se sont levés pour appuyer les revendications du Québec afin d’augmenter à 35 % les transferts en santé. Justin Trudeau veut négocier après la pandémie… mais c’est quand, après, exactement? O’Toole veut corriger la coupure faite par le précédent gouvernement conservateur en rétablissant à 6 % par année l’indexation des transferts en santé. C’est trop peu, trop tard », souligne Luc Thériault.

Sous l’écran radar

Un autre enjeu crucial de cette campagne est de permettre aux patients souffrant d’une maladie dégénérative neurocognitive (démence, Alzheimer) de faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir quand ils en sont encore capables. « Pour les gens qui souffrent, il est urgent de travailler là-dessus de façon non partisane. On n’a pas réussi à le faire avant l’élection parce que les libéraux se sont traîné les pieds et que les conservateurs ont boycotté nos travaux. Erin O’Toole a voté contre le libre choix des mourants. Il oppose la liberté de conscience du médecin qui ne veut pas pratiquer l’aide médicale à mourir à la décision libre et éclairée d’un patient qui souffre. Une telle position va à l’encontre du code de déontologie du Collège des médecins du Québec. Il ne faut surtout pas lui donner un chèque en blanc de quatre ans avec une majorité parlementaire », conclut M. Thériault.

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