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08 septembre 2021

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Chauffeurs d’autobus scolaire demandés pour cause de pénurie

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©archives

Depuis quelques années, les chauffeurs d’autobus scolaire représentent une denrée rare dans la région.

Depuis trois ans, il devient passablement difficile de trouver des chauffeurs d’autobus scolaire dans la région de Lanaudière, plus particulièrement dans la MRC Les Moulins.  

Si les plus petites entreprises comme les Autobus Lachapelle s’en tirent relativement bien, les plus gros joueurs tels Transco, laquelle couvre le secteur Mascouche, La Plaine et Terrebonne, peinent à trouver du personnel. « Nous la vivons, la pénurie, actuellement. Même avant la pandémie, il n’était pas facile de trouver des chauffeurs, mais avec la pandémie, c’est pire, indique Linda Talbot, présidente du Syndicat des Autobus Terremont ltée, affilié à la CSN. Un autre problème, c’est que le taux de roulement est élevé. Certains arrivent, font un bout de chemin dans l’entreprise et partent pour conduire de plus gros autobus. »

Mme Talbot dénonce aussi le salaire médiocre accordé aux chauffeurs. « Ils sont peu payés pour tout le travail qu’ils font. Beaucoup sont obligés de prendre un deuxième emploi, par exemple de la surveillance dans les écoles, malgré le fait qu’ils aient déjà effectué 37 heures et plus », déplore-t-elle. Pour conduire un autobus de 48 passagers, le salaire est de 14,49 $ de l’heure, et pour un minibus, il est de 14,14 $ de l’heure. « Ça prend cinq ans pour atteindre le maximum de 17,95 $ », précise Linda Talbot, qui aimerait que le gouvernement, au fait des conditions actuelles dans le transport scolaire, s’implique pour améliorer la situation.

Autobus Terremont couvre une centaine de circuits au total. « Et il nous manque encore des chauffeurs », lance Mme Talbot, ajoutant que beaucoup de chauffeurs, encore l’année passée, venaient de l’extérieur du Québec.   

Plus positif

Chez Autobus Lachapelle, entreprise basée à Mascouche, la situation est moins pénible. « Pour l’instant, j’ai tout mon monde, mais c’est difficile depuis quelques années de trouver des chauffeurs », nous avoue Monique Lachapelle, directrice de l’entreprise. Elle aussi considère que le salaire est un problème et que le gouvernement devrait aider le milieu du transport scolaire. Elle réalise également que le syndicat s’implique beaucoup pour améliorer les conditions de ses membres. « L’année dernière, la COVID nous a fait mal, de même que la PCU et la PCRE, et les coûts augmentent toujours pendant ce temps », de dire Mme Lachapelle, qui compte 28 chauffeurs à son emploi. L’entreprise couvre 21 circuits dans les MRC Les Moulins et de L’Assomption.  

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