Sports
Retour17 septembre 2021
Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca
Émilie Forget, plus en forme que jamais

©Facebook d'Émilie Foget
Émilie Forget est prête à entreprendre une 4e saison avec l’Équipe du Québec en ski acrobatique de bosses.
La skieuse acrobatique de bosses terrebonnienne Émilie Forget est prête à entreprendre une nouvelle saison avec l’Équipe du Québec et en attendant, elle vient de terminer un Saut-O-Thon à Saint-Hippolyte où les skieurs finissaient leurs sauts dans un bassin rempli d’eau.
Un Saut-O-Thon? « Nous amassons des fonds pour l’Équipe du Québec et, du même coup, pour aider les skieurs financièrement », explique Émilie Forget. « Cela nous permet en même temps de nous entraîner, puisque chaque saut est supervisé par un entraîneur de l’équipe. Une séance de rampe d’eau, c’est une vingtaine de sauts », poursuit l’athlète de 18 ans. Au moment d’écrire ces lignes, elle avait atteint 67 % de son objectif de 1 000 $.
Camp d’entraînement
Celle qui amorce sa 4e année avec l’Équipe du Québec entreprendra sa saison par un camp d’entraînement qui la mènera d’abord en Suisse allemande et qui durera deux semaines. « Nous n’avons pas pu nous entraîner cet été à cause des vaccins et des quarantaines, justifie la jeune femme qui étudie au Cégep à Terrebonne en Sciences de la nature. Ensuite, nous revenons au Québec pour de l’entraînement en salle (gym et trampoline), et du 12 au 26 novembre, nous nous dirigerons au mont Edouard, au Saguenay, pour poursuivre l’entraînement. Nous revenons une semaine et, du 6 au 20 décembre, nous serons à Apex Mountain, en Colombie-Britannique. Nous débuterons par de l’entraînement et les quatre derniers jours, ce seront les sélections canadiennes. Ce sera ma première compétition depuis le début de la pandémie. » Émilie Forget rappelle que toute l’équipe a déployé beaucoup d’efforts depuis un an. « On va voir si ces efforts auront été fructueux », nous dit-elle.
Objectifs
Bien sûr, la Terrebonnienne aimerait se tailler une place dans l’équipe canadienne et participer à des compétitions internationales. « Je vise les finales de la NorAm, une compétition qui rassemble des skieurs canadiens et américains », souhaite Émilie, qui s’est remise des blessures subies pendant la pandémie. « J’ai dû composer avec un ligament déchiré à l’épaule et, ce printemps, j’ai éprouvé des douleurs au dos. Je ne faisais que 12 à 15 sauts pendant que mes coéquipiers en faisaient 25. Mais aujourd’hui, je suis en forme et tout va bien », de conclure l’athlète dont il faudra suivre le développement au cours des prochains mois.
Commentaires