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Retour02 octobre 2021
Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca
André Jacob, lauréat du Prix du Public pour la Paix
©Courtoisie
Le Mascouchois André Jacob a été choisi lauréat du Prix du Public pour la Paix 2020-2021.
Le Mascouchois André Jacob, professeur de travail social retraité, écrivain et militant pour la paix et les droits de la personne, engagé contre le racisme et les discriminations envers les personnes migrantes, ainsi que dans l’établissement de relations justes avec les peuples autochtones, a été choisi lauréat du Prix du Public pour la Paix 2020-2021.
C’est à l’occasion de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre, que l'équipe du Prix du Public pour la Paix a annoncé cette bonne nouvelle à André Jacob. Les personnes œuvrant pour la paix et les initiatives qui soutiennent celle-ci sont nommées et validées par le public pour le Prix du Public pour la Paix, ce qui en fait un honneur unique au monde.
M. Jacob a reçu ce titre pour l’ensemble de son œuvre et pour sa grande expérience de vie comme militant pour la paix. « J’ai eu l’occasion de travailler à l’extérieur du pays et j’ai été témoin de plusieurs horreurs en lien avec la guerre comme au Cambodge, en Amérique du Sud, au Chili ou au Salvador. Ces horreurs m’ont toujours révolté. Quand on pense que les Américains ont dépensé 2 000 G$ pour la guerre en Afghanistan... Pensez un peu si cet argent avait servi à soulager la misère dans le monde », nous fait réaliser le Mascouchois. Il déplore que la machine à produire des armes soit toujours en marche.
Un poème pour la paix
Lors de son passage au Centre de formation sociale Marie-Gérin-Lajoie à Montréal, le 23 septembre, André Jacob a lu un poème prônant la paix, cela va de soi. Mais que signifie pour lui recevoir le Prix du Public pour la Paix? « Cela signifie que je suis vieux », de répondre en riant celui qui revendique 79 printemps. « Quand on reçoit un prix pour l’ensemble de son œuvre, c’est un honneur, mais je n’ai pas l’impression d’avoir fait des choses extraordinaires », lance modestement celui qui a écrit plusieurs ouvrages sur la paix, dont le dernier, Pour la paix, brisons le silence, date de 2019. « J’essaie d’apporter des questionnements, des réflexions, des critiques et des propositions. Je souhaite apporter des points de vue, des réflexions positives », mentionne celui qui se dit antimilitariste, mais pas antimilitaire; la nuance est importante, selon lui. André Jacob est en voie de terminer un nouveau livre, lequel, espère-t-il, sera complété avant la fin de l’année.
Aujourd’hui, même à sa retraite, il poursuit ses engagements au sein des Artistes pour la paix (APLP), pour qui il écrit des articles. Il s’implique aussi au sein d’AMINATE, à Terrebonne. Il met toute son expertise au service de la consolidation de la mission de cet organisme dédié à l’accueil des immigrants et à la promotion de la diversité culturelle, vue comme une richesse et une valeur ajoutée à la communauté. Une autre de ses nobles implications.
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