Politique
Retour06 octobre 2021
Valérie Maynard - vmaynard@lexismedia.ca
Consensus politique à Terrebonne
AVENIR DU SITE DU GOLF LE BOISÉ
©courtoisie
Le Golf Le Boisé, à Terrebonne.
Les membres du Comité de sauvetage du site du Golf Le Boisé ont profité de la campagne électorale pour discuter avec les deux chefs de parti et candidats à la mairie de Terrebonne, Marc-André Plante et Mathieu Traversy, afin de sonder leurs intentions quant à la préservation du terrain.
« Peu importe le résultat des élections, les engagements des divers partis politiques municipaux annoncent que le propriétaire du golf se retrouvera face au statu quo après le scrutin du 7 novembre. Il n’y aura aucune possibilité de développer le site. À quelques semaines de l’élection, les membres du Comité de sauvetage se réjouissent donc, comme c’était le cas il y a quatre ans, qu’un consensus aussi fort existe à Terrebonne quant à la préservation de ce magnifique et précieux poumon vert », ont-ils fait savoir par communiqué.
En septembre, un sondage mené par le conseiller municipal Jacques Demers auquel ont pris part 342 répondants a d’ailleurs révélé que la quasi-majorité des gens qui habitent le secteur souhaitent la préservation de ce site dans son intégralité. Le maire actuel, Marc-André, s’il est réélu, affirme qu’il n’y aura aucun changement de zonage sur ce terrain et que son intention est de reprendre les négociations avec le propriétaire, Éric Vandal, après les élections. « Notre position est la même depuis quatre ans : nous souhaitons protéger 100 % des 7 millions de pieds carrés de ce terrain », insiste-t-il.
Mouvement Terrebonne
Même son de cloche du côté de Mathieu Traversy, chef du Mouvement Terrebonne et candidat à la mairie, qui affirme que son parti ne changera pas le zonage et que son intention, s’il est élu, est de négocier l’acquisition du terrain « à juste prix » afin de le rendre accessible à l’ensemble de la population.
Rappelons que la Ville de Terrebonne a présenté, en décembre dernier, une lettre d’intention au propriétaire afin de faire l’acquisition du terrain pour un montant de 8 M$, une offre que M. Vandal a refusée. L’évaluation foncière du terrain s’élève à 3,6 M$.
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