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21 octobre 2021

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Les garderies privées exigent l’équité

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©Stéphane Fortier - La Revue

Une vingtaine d’éducatrices de garderies privées non subventionnées, accompagnées de parents, se sont massées devant les portes du bureau du député Pierre Fitzgibbon afin de réclamer l’équité avec leurs consœurs des CPE.

Les 20 et 21 octobre, les membres l’Alliance québécoise des garderies privées non subventionnées, dont deux garderies de Terrebonne, fermaient leurs portes afin de revendiquer leur droit à l’équité avec les services de garde publics.

Ils étaient une vingtaine d’éducatrices et de parents massés devant les portes du bureau du député de Terrebonne à l’Assemblée nationale, Pierre Fitzgibbon, le 20 octobre, afin de manifester leur mécontentement face à l’iniquité que les éducatrices du privé disent vivre.  

Les mêmes conditions

Il y a quelques jours, le gouvernement du Québec annonçait une série de mesures assurant de meilleures conditions aux éducatrices des centres de la petite enfance (CPE). Ainsi, on prévoit, d’ici au printemps 2022, des hausses de salaire totales de 12 % à 17 % pour les éducatrices qualifiées.

« Aujourd’hui, nous manifestons pour les parents, les enfants et les éducatrices des garderies privées non subventionnées », nous dit Julie Laniel, directrice de la garderie Les Petits Moulins à Terrebonne. « Pour le bien de tous, nous voulons changer de statut afin de jouir des mêmes conditions que celles des CPE », d’ajouter Marie-Ève Villemure, parent et éducatrice aux Pingouins animés, également à Terrebonne.

« Il est presque plus payant d’aller travailler au McDonald’s que de travailler comme éducatrice en milieu privé. Pourtant, ces éducatrices effectuent les mêmes tâches et ont les mêmes compétences que celles des CPE. Et elles travaillent souvent plus d’heures », déplore Mme Villemure.

Québec envisage d’alléger la facture des milliers de parents dont les enfants fréquentent une garderie privée non subventionnée. Il serait question de bonifier le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfant afin que le coût s’approche du tarif de 8,50 $ par jour en vigueur dans les centres de la petite enfance (CPE) et les autres services de garde subventionnés.

« Nous voulons un taux unique de 8,50 $ pour tous », clame Marie-Ève Villemure. « Bien que nous ayons des listes d’attente, dès que des places se libèrent dans les CPE, les parents nous quittent pour aller vers les garderies subventionnées », fait remarquer Julie Laniel, qui se désole que la pénurie de main-d’œuvre touche aussi les éducatrices en garderies.

« Les éducatrices sont des perles. Elles sont gentilles, attentionnées. Elles méritent d’être respectées et écoutées », de conclure Mme Villemure. 

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