Louis-Jean Cormier ou le plaisir d’être sur scène

©Dominique Lafond - La Revue

Louis-Jean Cormier fera chanter, voire danser les spectateurs à Terrebonne.

Louis-Jean Cormier a entrepris une tournée que l’on pourrait croire éreintante, mais on serait loin de la réalité tellement ses trois musiciens et lui ont du plaisir à jouer ensemble.

Louis-Jean Cormier se considère privilégié d’être accompagné par des musiciens immensément talentueux. Comme il se plaît à le dire, entre ses complices et lui, « le Jell-O pogne solide ». « On est quatre sur scène et on forme un bel amalgame », lance-t-il spontanément.

De passage au Théâtre du Vieux-Terrebonne (TVT) le 12 novembre, l’artiste n’en sera pas à sa première apparition en nos murs. « Il y a une belle vibe à Terrebonne. Il y a un bassin de grands connaisseurs de la culture chez vous », affirme Louis-Jean Cormier, qui est venu à de nombreuses reprises à Terrebonne, notamment avec le groupe Karkwa.

Des classiques et du nouveau

Le spectacle présenté au TVT promet d’être électrisant. Deux albums et une vingtaine de chansons ont été produits avant cette tournée. « Pendant deux heures, ce sera un mélange de nouvelles chansons avec de vieux succès, mais les gens ont déjà maîtrisé les nouvelles chansons au point où ils les chantent avec nous durant le spectacle, ils connaissent les paroles par cœur. On n’a vraiment pas l’impression d’enfoncer les nouvelles tounes dans la gorge du public », décrit-il.

S’ennuyer du public

Les gens s’ennuyaient de Louis-Jean Cormier et vice-versa. « Ça fait tellement longtemps qu’ils nous attendent! C’est bien beau de travailler devant des lentilles de caméra, mais on a souffert de jouer devant des lentilles seulement. Vous savez, nous sommes des troubadours qui aimons aller à la rencontre des gens qui, eux, ont besoin d’une musique vivante sur scène. Je ne peux concevoir de produire des disques et ne pas permettre de faire s’épanouir les chansons sur une scène. Ainsi, les chansons ne sont plus encarcanées, elles sont libres », croit l’auteur-compositeur-interprète, selon qui le public agit comme un « radar » par ses réactions envers les chansons.

Dès les premiers jets d’un spectacle, les artistes peuvent prendre une direction ou une autre. « La période de rodage est tributaire du public. Il y aura des chansons qu’on préférera garder au détriment d’autres. Et je suis bien entouré sur scène avec un band à quatre têtes. C’est une vraie machine de guerre. Il y a un plaisir et une telle cohésion entre nous, c’est comme si on jouait ensemble depuis 25 ans », confie celui qui joue du piano et de la guitare au cours du spectacle.

Un rendez-vous à ne pas manquer au TVT le 12 novembre pour découvrir ou redécouvrir Louis-Jean Cormier.

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