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24 novembre 2021

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Un solide coup de pouce aux futurs entrepreneurs

LE REFLET ÉCONOMIQUE // DÉMARRAGE D'ENTREPRISES

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©Stéphane Fortier - La Revue

Le Marché des Tilleuls, à Terrebonne, propriété de Derek Skinner, est un bel exemple d’un démarrage d’entreprise réussi.

Depuis la fin des années 1980, Terrebonne et Mascouche disposent d’un service de développement entrepreneurial qui a permis à des milliers de Moulinois, depuis quatre décennies, de devenir leur propre patron et pour plusieurs, de réaliser le rêve d’une vie.

Ce service, bien implanté à la MRC Les Moulins, est né de la mission première de l’organisme Entrepreneuriat jeunesse des Moulins, qui s’est ouvert à tous les entrepreneurs en herbe, quel que soit leur âge, avec son regroupement au Centre local de développement économique des Moulins et ensuite à la MRC Les Moulins.

La croissance économique et démographique de la région explique en grande partie ce besoin de soutenir les hommes et les femmes désirant se lancer en affaires. « Il fallait un acteur économique pour organiser tout cela. Nous soutenons, orientons, accompagnons les futurs entrepreneurs et servons d’intermédiaire aux nouvelles entreprises pour qu’elles aient accès aux différents programmes existants », mentionne Hamid El Arch, conseiller au démarrage d’entreprises à la MRC Les Moulins.

Ce service compte trois axes. Le premier se traduit par la promotion du démarrage et le soutien technique et financier aux nouvelles entreprises. Un suivi auprès d’elles est également assuré. Le deuxième est la recherche de financement pour les projets privés ou d’économie sociale solidaire par l’entremise de différents fonds. Le troisième sert à offrir un suivi personnalisé aux entreprises manufacturières, des technologies de l’information, touristiques, d’économie sociale et de services aux entreprises, principalement. Une analyse en profondeur de leurs défis est réalisée, de façon à proposer des solutions leur permettant de continuer à se développer.

À leur arrivée, les nouveaux entrepreneurs bénéficient d’une trousse de démarrage pour mieux se lancer dans le monde des affaires. Ce service de la MRC Les Moulins aide pour la rédaction d’un plan d’affaires et l’étude de marché, de même que pour la recherche de sources de financement pour le démarrage.

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©Stéphane Fortier - La Revue

Hamid El Arch est conseiller au démarrage d’entreprises à la MRC Les Moulins.

« Après qu’ils ont franchi les étapes de démarrage, nous ne laissons pas tomber les entrepreneurs. Nous sommes toujours présents pour les appuyer et les orienter de la meilleure façon possible et pour qu’ils accèdent aux programmes qui leur conviennent », de promettre le conseiller au démarrage d’entreprises.

La MRC, il est important de le mentionner, travaille étroitement avec le gouvernement du Québec, qui offre toute une panoplie de programmes.  

Le démarrage d’entreprises va bon train

En date du 30 juin, pas moins de onze projets de démarrage d’entreprises avaient été mis en marche cette année. « Ces projets mèneront à la création de 18 emplois. Ils sont dans des domaines très diversifiés, mais se spécialisent principalement dans les services aux particuliers et aux entreprises. D’autres sont dans le commerce de détail, surtout celui de l’alimentation. Et nous travaillons actuellement sur bien d’autres dossiers », précise M. El Arch. L’an passé, ce service a soutenu 24 projets de démarrage d’entreprises.

Le Marché des Tilleuls ouvre en pleine pandémie

« D’année en année, le nombre d’entreprises soutenues est assez similaire. Je tiens cependant à lever mon chapeau à ceux et celles qui ont eu le courage de se lancer en affaires l’an dernier, avec la pandémie », s’enthousiasme le conseiller.

Ayant quelques exemples en tête, il songe à Derek Skinner, qui a fondé Le Marché des Tilleuls sur le chemin Gascon, à Terrebonne. « J’ai débuté il y a un peu plus d’un an et demi, et trois semaines après, la pandémie frappait », de raconter cet entrepreneur qui a œuvré 32 ans comme épicier avant de se lancer en affaires.

« J’avoue que ça a été difficile au début, notamment à cause de la pénurie de matériaux. Heureusement, la MRC m’a beaucoup aidé. Elle m’a soutenu grâce, entre autres, au programme STA (Soutien aux travailleurs autonomes) pour que je puisse disposer d’un revenu minimum au cours du démarrage de l’entreprise. Elle m’a également offert un soutien moral précieux », fait remarquer M. Skinner.

Le profil change

Au fil des ans, le profil des nouveaux entrepreneurs change peu à peu. « L’âge moyen a évolué. Auparavant, nous comptions beaucoup plus de jeunes. Aujourd’hui, les nouveaux entrepreneurs se situent dans le milieu de la trentaine, voire au début de la quarantaine », dévoile M. El Arch.

Les jeunes ne sont pas hors circuit pour autant, puisque des étudiants du Cégep à Terrebonne sont invités à participer au concours OSEntreprendre, qui vient stimuler la fibre entrepreneuriale des futurs hommes et femmes d’affaires.

« Peu importe l’âge, d’année en année, on nous présente de très beaux projets. C’est encourageant, car malgré les écueils et les difficultés, les nouveaux entrepreneurs persévèrent. Notre service est là pour les aider. Nous avons l’expertise pour déceler ce qui fonctionne ou pas dans leur projet et pour leur venir en aide », de conclure Hamid El Arch.

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