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24 novembre 2021

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Une rivière qui devient un lieu de villégiature pour Kayak Junky

LE REFLET ÉCONOMIQUE // MILIEUX HUMIDES ET HYDRIQUES

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©courtoisie

Jean-François Haman a eu l’idée d’offrir des descentes sur la rivière Mascouche aux clients de Kayak Junky dès 2011. En 2018 et en 2019, quelque 1 000 adeptes ont pris part à l’activité annuellement.

Qu’il s’agisse de cours d’eau, d’étangs, de marais ou de tourbières, les milieux humides et hydriques représentent les mailles essentielles de la trame des milieux naturels du territoire moulinois. Plusieurs de ces milieux ont fait l’objet d’une remise à neuf ces dernières années grâce à l’appui des municipalités, d’organismes ou même d’entreprises. C’est le cas de Kayak Junky, qui a su transformer la rivière Mascouche en véritable lieu de villégiature.

La Ville de Terrebonne et ses divers partenaires ont inauguré, au début de l’été 2021, le secteur des marais du parc de conservation du ruisseau de Feu, un projet de 3,6 M$ qui illustre de belle manière le traitement d’un milieu naturel dans le but de le rendre accessible aux citoyens. Dans une moindre mesure sur le plan financier, mais tout aussi porteuse socialement, une démarche en ce sens a été entreprise il y a dix ans par Kayak Junky sur la rivière Mascouche.

« J’ai toujours vécu sur le bord de la rivière. Mes parents y ont acheté une maison quand j’avais 4 ans », dévoile le propriétaire de l’entreprise mascouchoise, Jean-François Haman, qui, après avoir suivi un cours de canot-camping au cégep, s’était procuré une embarcation et naviguait sur la rivière en arrière de chez lui. « Je trouvais ça agréable, bien qu’à la fin des années 80, tu voyais le papier de toilette flotter sur l’eau », se remémore l’entrepreneur. En 2011, il a eu l’idée d’offrir ce genre de promenade aux clients de sa boutique, laquelle venait d’être érigée aux abords du cours d’eau de son enfance. Lors d’une journée de démonstration, il a eu la preuve que sa vision était bonne. « Je m’étais dit qu’on allait avoir une dizaine de personnes durant l’été et que ça allait être beau, et que s’il y en avait cinq à cette journée démo, c’était tant mieux. Finalement, 137 personnes sont venues cette journée-là », relate-t-il en riant, avouant avoir été victime de son succès.

1 000 pagayeurs annuellement

D’année en année, M. Haman et son équipe ont bonifié leurs installations au même rythme que s’améliorait l’état de la rivière, grâce entre autres à des corvées de nettoyage du COBAMIL et d’autres organismes volontaires, sans compter leurs propres « petits ménages du printemps ». « On le fait pour donner accès à la rivière et sensibiliser les gens à son état. Ça conscientise beaucoup de voir qu’il reste encore de gros débris plus difficiles à enlever », commente le principal intéressé.

En 2018 et en 2019, quelque 1 000 personnes ont descendu la rivière Mascouche par l’entremise des services de Kayak Junky. Si la COVID-19 a stoppé l’activité, le propriétaire se promet bien de la relancer dès que possible. En parallèle, on pourrait même le voir pagayer dans les rapides, tout près du Domaine seigneurial. La Ville de Mascouche a en effet approché l’entreprise pour obtenir ses idées et conseils dans l’optique de proposer des descentes sur site en développement. On y offrirait un parcours plus technique que celui partant à l’angle des chemins Sainte-Marie et Saint-Henri. Gare aux débutants téméraires! « Ça part avec des rapides qui ne sont pas trop gros, mais il y a de grandes chances pour que tu te plantes », avertit avec le sourire M. Haman, qui s’engage à bien encadrer les futurs adeptes du sport qu’il affectionne depuis l’adolescence.

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