Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

23 janvier 2022

Le député Thériault estime qu’Ottawa doit faire sa juste part

HAUSSE DES TRANSFERTS EN SANTÉ

1421theriault

©courtoisie

Luc Thériault, député de Montcalm.

Alors que tous les regards se tournent sur les mesures à imposer ou non aux non-vaccinés pour tenter d’épargner le système de santé et son personnel à bout de souffle, le député de Montcalm, Luc Thériault, rappelle qu’au-delà de l’affluence de patients malades de la COVID-19 dans les urgences, la fragilité du réseau québécois découle en grande partie du désinvestissement de longue date du fédéral en santé.

Il est urgent de renforcer la robustesse du système par un financement récurrent structurel et substantiel, croit Luc Thériault. « Il serait temps que Justin Trudeau se décide à faire sa juste part en rehaussant de manière substantielle, immédiate et sans condition les transferts en santé au Québec de 22 à 35 %, avec une indexation annuelle de 3 à 6 % », martèle le député. Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de santé réclame ni plus ni moins que la fin de l’ingérence d’Ottawa dans les compétences de Québec et des provinces. Il met également en lumière l’insuffisance des dépenses ponctuelles engagées dans la lutte à la pandémie de COVID-19 par le gouvernement.

« Notre réseau de santé doit se reconstruire avec robustesse dès maintenant. Le Québec doit pouvoir prévoir ses marges de manœuvre et poser les actions requises pour amoindrir les effets néfastes sur les patients non-COVID. Trudeau a dit pendant la deuxième vague qu’il règlerait les transferts après la pandémie; c’est quand, ça? Nous sommes dans la cinquième vague et les listes d’attente de patients hors délais allongent. Le gouvernement fédéral doit rendre au Québec l’argent qui lui revient. C’est un constat que nous avons fait dès la première vague. Trudeau va-t-il finir par comprendre? »

Pendant que la cinquième vague atteint des sommets, le réseau de la santé fait face à des débordements sans précédent avec du personnel exténué, au front depuis 22 mois déjà. « Au bout du compte, ce sont des milliers de patients qui pâtissent de l’entêtement du gouvernement fédéral à ne pas régler la question des transferts au plus vite », conclut M. Thériault.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média