Direction Dallas pour une compétition internationale de robotique

ÉCOLE SECONDAIRE DES TROIS-SAISONS

©Stéphane Fortier - La Revue

Une équipe d’élèves de robotique de l’école secondaire des Trois-Saisons va participer à une compétition internationale en mai.

Le programme de robotique de l’école secondaire des Trois-Saisons, à Terrebonne, est encore à l’honneur cette année, car une équipe d’une dizaine d’élèves de 3e secondaire s’est classée pour participer à une compétition internationale qui se déroulera en mai à Dallas, au Texas.

On dit « encore une fois » parce qu’au cours des cinq dernières années, l’école s’est classée trois fois, et les deux autres années, il n’y a pas eu de compétitions à cause de la pandémie.

Lors de la finale provinciale, à laquelle 21 équipes participaient et qui s’est justement déroulée à l’école des Trois-Saisons, le 12 mars, l’équipe de l’établissement scolaire a terminé au 3e rang dans la bataille des robots. « Mais les juges ont analysé les dossiers avec les fiches techniques du robot et notre équipe a finalement reçu le prix d’excellence, ce qui nous a valu notre billet pour la compétition internationale », explique Marc-André Noël, enseignant de robotique à l’école de Terrebonne.

Du 5 au 7 mai, pas moins de 30 pays seront représentés. « Notre équipe compte dix élèves, mais trois autres nous accompagneront pour nous soutenir dans diverses tâches », précise M. Noël. Les jeunes ont passé quelque 150 heures à peaufiner leur robot, en plus des heures de classe.

Référence

L’école des Trois-Saisons est devenue une référence en robotique. « Nous avons instauré au Québec les compétitions VEX, qui n’existaient qu’aux États-Unis et ailleurs au Canada il y a quatre ans, explique Marc-André Noël. VEX est un programme de robotique éducative qui encourage la créativité, le travail d’équipe, le leadership et la résolution de problèmes entre les groupes. Ma collègue Nathalie Beauchamp et moi en avons fait un programme de motivation scolaire. Il contribue à contrer le décrochage scolaire au même titre que les concentrations sportives ou culturelles. » Dès la 6e année, les élèves peuvent faire une demande pour intégrer le programme. Toutefois, s’il y a beaucoup d’appelés, il y a peu d’élus. « Chaque année, nous recevons environ 300 demandes, mais nous ne pouvons retenir que deux groupes composés de 55 à 60 élèves et ils sont choisis au hasard », indique M. Noël.

Outre l’apprentissage d’une belle science, le programme de robotique permet aux élèves de partager un sentiment d’appartenance. Il faut voir les adolescents être fiers d’arborer leur chandail du programme. « Et il y en a qui vont développer une véritable passion pour cette activité », ajoute Marc-André Noël en conclusion.

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