L’artiste y raconte son parcours atypique, ponctué de rencontres marquantes, notamment avec Armand Vaillancourt, André Fournelle  et René Derouin, qui lui ont permis de se façonner lui-même en tant que sculpteur. « Je suis tombé par erreur. Chez nous, on n’avait pas d’argent, pas de livre, pas de télé. Juste la radio », évoque-t-il. « Je vais dire comme mon père, les seuls cours que j’ai suivis, c’est les cours d’eau. »

La capsule vidéo permet aussi de mieux saisir la complexité de la restauration de cette œuvre d’art. « La restauration a permis à l’œuvre d’art de regagner son intégrité physique et d’améliorer sa visibilité », explique Stéphanie Gagné, de l’équipe du Centre de conservation du Québec. L’œuvre surplombe l’un des bassins du Vieux-Terrebonne, témoignant de la richesse de son passé.

« Depuis une quarantaine d’années, l’œuvre rappelle la transformation de l’ancien moulin à scie de l’Île-des-Moulins en bibliothèque municipale. À l’origine, elle était composée de plusieurs éléments de bois et d’acier récupérés du bâtiment historique, ce qui renforce sa symbolique et son apport pour notre patrimoine et pour la singularisation de notre identité culturelle. Il est également important de souligner l’apport et la richesse de nos artistes terrebonniens tels que M. Leblanc au sein de notre collectivité », indique le maire Mathieu Traversy.

La restauration a été réalisée en 2018 par Pierre Leblanc, en collaboration avec le Centre de conservation du Québec, au coût de 70 000 $. Rappelons que la Ville a bénéficié d’un soutien financier dans le cadre du Volet 3 de l’aide aux immobilisations du ministère de la Culture et des Communications.

Pour visionner la capsule vidéo : https://bit.ly/3Mg2VjA.