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04 mai 2022

Olivier Lapointe - redactionlarevue@medialo.ca

Une deuxième chance grâce au don d’organes

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©courtoisie

Cinq ans après sa greffe de foie, André-Georges LeBlond a repris toutes ses activités, dont la randonnée en vélo, qu'il apprécie particulièrement.

André-Georges LeBlond considère qu’il a la chance d’avoir accès à une toute nouvelle vie. Le Lanaudois qui a reçu une greffe de foie mord maintenant dans chacun des moments qui lui sont offerts. Il souhaite aussi sensibiliser un maximum de gens à l’importance du don d’organes et de tissus.

C’est à la suite d’un simple examen médical de routine imposé par sa compagnie d’assurances que M. LeBlond a appris qu’il souffrait d’une rare et grave maladie du foie, la cholangite sclérosante primaire. La maladie qui a pu être traitée à l’aide d’une médication régulière lors des premières années s’est par la suite compliquée au point où une greffe de foie s’est avérée nécessaire. Celui qui roulait plus de 4 000 kilomètres sur son vélo chaque été devait maintenant s’arrêter à trois reprises pour prendre des pauses alors qu’il gravissait l’escalier qui sépare le sous-sol et le rez-de-chaussée de sa maison. « À ce moment-là, tu pries aux cinq minutes pour que le téléphone sonne et qu’on t’annonce qu’un foie est disponible pour toi », se rappelle M. LeBlond.

En parler à ses proches

Une personne qui donne ses organes et ses tissus à son décès peut sauver jusqu’à huit vies, en plus de redonner la santé à 20 personnes, selon Transplant Québec. Dans la région de Lanaudière, une soixantaine de personnes seraient en attente d’une transplantation, dont une quarantaine qui ont besoin un rein.

À l’occasion de la Semaine nationale du don d’organes et de tissus, qui avait lieu du 24 au 30 avril, l’organisme souhaitait insister sur l’influence que peut avoir la famille d’un donneur d’organes et de tissus. En effet, le refus des familles endeuillées de consentir au don d’organes de leur proche est la principale cause de perte de donneurs potentiels. Les médecins ne s’opposeront jamais au refus de la famille, même lorsque la personne a clairement signifié, lorsqu’elle était vivante, son accord pour le don de ses organes. Il devient donc essentiel de discuter avec ses proches de sa volonté d’être donneur à son décès, en plus de s’inscrire au registre officiel.

Le téléphone sonne enfin

L’appel tant attendu est arrivé pour André-Georges LeBlond le 18 mars 2017. Un foie compatible était disponible et il devait se rendre à l’hôpital sans tarder. L’intervention ainsi que sa guérison se sont très bien déroulées. Aujourd’hui âgé de 61 ans, le greffé a une perspective complètement différente de la vie. Il ne remet plus rien à demain et même le son des oiseaux est différent à ses oreilles. Les irritants de la vie quotidienne ne l'indisposent plus : « Avant, j’étais mauvais derrière le volant, je me fâchais. Aujourd’hui, si on me coupe sur la route, je me dis que la personne est simplement plus pressée et je ne m’en fais pas avec ça. »

Bien que l’identité de la personne qui lui a donné son foie soit confidentielle, il croit savoir une chose à son sujet. « C’était certainement une bonne personne, quelqu’un qui s’occupait des autres près d’elle. C’est ce que je pense, car elle a décidé de donner ses organes », juge celui qui insiste encore sur la chance qu’il a de profiter de cette nouvelle vie.

Il est possible de se renseigner davantage sur le don d’organes et de tissus au ditesle.ca.

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