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« Pumptrack » tout neuf au parc Marie-des-Hauts-Bois
DES JEUNES S’ENNUIENT DE LEUR « SKATEPARK »
©courtoisie
Une nouvelle piste de style « pumptrack » a été installée au parc Marie-des-Hauts-Bois de Mascouche, mais certains adeptes s’ennuient de leur ancien « skatepark ».
Une nouvelle piste de type pumptrack (piste à rouleaux) est accessible au parc Marie-des-Hauts-Bois de Mascouche. Si les jeunes amateurs de vélo, de trottinette, de planche à roulettes et de patin à roues alignées peuvent en profiter, certains adeptes plus vieux et plus expérimentés disent s’ennuyer de leur bon vieux skatepark.
La Ville de Mascouche explique que le pumptrack est un parcours composé d’une succession de bosses et de virages qui permettent à l’utilisateur de prendre de la vitesse grâce à l’action de ses bras et de ses jambes ainsi qu’au déplacement de son centre de gravité. L’idée de base consiste donc à ne jamais pédaler. Les installations permettent une utilisation confortable et sécuritaire aux adeptes de tous âges. Le casque est obligatoire. La piste est accessible tous les jours de 7 h à 23 h et éclairée en soirée.
Malgré cet investissement, trois jeunes de 11 et 12 ans, Victor Mercille, Olivier Adolphe et Nicolas Hébert, regrettent leur skatepark, qui proposait des obstacles plus complexes et adaptés à leur âge et à leur pratique du sport. Le trio s’est présenté à l’assemblée du conseil municipal du 16 mai pour déposer une pétition de 99 signatures recueillies en 24 heures réclamant le retour d’un skatepark ou au moins d’une demi-lune, un équipement qui n’existe plus à Mascouche.
Comme les membres du conseil, le maire Guillaume Tremblay a applaudi la démarche démocratique menée par ces jeunes qui ont exposé clairement leur demande. Le premier magistrat a confié que les modules de leur skatepark avaient dû être retirés, car ils montraient une grande désuétude et des dangers pour les usagers. Disant comprendre leurs revendications, il leur a expliqué les étapes à suivre, ainsi que les coûts et les démarches inhérents à la réalisation de leur projet. Il leur a assuré que leur demande serait prise au sérieux dans une éventuelle deuxième phase de travaux dans ce parc.
La Revue a appris de la voix de Victor que le jeune trio sera convié à une rencontre en août pour parler du dossier. « Mes amis et moi espérons que la Ville pourra aménager au moins une demi-lune l’été prochain », souhaite le jeune homme, plein d’espoir.
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