Investiture en grande pompe de Stéphane Handfield

  • Publié le 14 juin 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Gilles Bordonado

C’est en présence des chefs du PQ et du Bloc, de plusieurs députés et d’une centaine de partisans que Stéphane Handfield a été investi à titre de candidat péquiste dans la circonscription de Masson en vue des élections provinciales d’octobre.

Après les discours d’ouverture déterminés du chef péquiste, Paul St-Pierre-Plamondon, et du chef bloquiste, Yves-François Blanchet, le candidat Handfield, fouetté par l’enthousiasme de ses partisans, n’a pas été tendre envers – sans le nommer – le député Mathieu Lemay : « Pour moi un député doit être le porte-parole des citoyens auprès du gouvernement et non le porte-parole du gouvernement auprès des citoyens. J’assurerai une présence sur le terrain et un suivi serré des dossiers locaux. Nos citoyens s’attendent à ce que leurs élus soient plus que des perroquets! Et croyez-moi, je suis plus du type chien de garde que perroquet! »

Soulignant sa détermination, entre autres par sa croisade face à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, il s’intéressera aux enjeux quotidiens des gens, dont les places en garderies, la congestion routière, le sous-financement des organismes, la place des jeunes en société, le manque de médecins de famille.

« Ça va prendre plus que des chèques pour régler ces dossiers. Et que dire du dossier du Domaine seigneurial à Mascouche. Ce patrimoine si important. Saviez-vous que la Ville doit maintenant se tourner vers le privé pour qu’il l’aide à sauver les bâtiments patrimoniaux? Pourquoi? Parce que le gouvernement lui a refusé à plusieurs reprises son soutien. C’est ce qui arrive quand un dossier n’est pas porté par un député de convictions et d’actions. En fait, le député actuel s’est positionné pour un projet de sauvegarde d’un bâtiment patrimonial… dans une autre circonscription. Masson doit avoir un député qui porte les dossiers à Québec! Et qui les porte jusqu’au bout! Nous ne sommes pas des citoyens de deuxième ordre », a-t-il ajouté, dénonçant Ottawa qui veut contester des lois et des projets de loi québécois en Cour suprême.

« Combien de fois François Legault s’est-il fait répondre non? Le positionnement autonomiste de Legault est voué à l’échec. L’autonomisme se résume en un mot : non. Eh bien, moi, je dis oui. J’ose dire oui. Et j’espère que vous serez nombreux à dire oui avec moi! Je dis oui au Québec. Je dis oui au français. Je dis oui à l’indépendance. L’indépendance, ce n’est pas une mode. C’est une nécessité. Tant qu’elle ne sera pas faite, le pays du Québec restera à faire. Alors, osez parler du Québec. Osez parler du Parti Québécois. Osez parler de vos convictions. Dans Masson, osons ensemble. Une élection, ça se gagne une voix à la fois. Je vous mets au défi de parler du Parti Québécois, de parler de notre programme et de ce que nous pouvons faire pour améliorer la vie de nos familles et de nos aînés. Mes amis, j’ai besoin de vous. En travaillant tous ensemble avec Paul, le Parti Québécois regagnera Masson. Nous regagnerons Masson. Ensemble. Vous avec moi. Moi avec vous. Moi pour vous. Masson pour nous », a-t-il conclu.

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