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07 septembre 2022

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Au diable la retraite pour Jacqueline Morin!

TOUJOURS AU BOULOT À 81 ANS

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©Stéphane Fortier - La Revue

Jacqueline Morin en compagnie de son patron, Alain Ouellette, pour qui elle est une véritable mère.

On parle de plus en plus de pénurie de main-d’œuvre et l’une des solutions pour y remédier est d’embaucher des retraités ou de prolonger la présence des travailleurs sur le marché du travail.

Pour Jacqueline Morin, 81 ans, de toute façon, le mot « retraite » n’existe tout simplement pas. « Quand on est en forme, qu’on a la santé, pourquoi arrêter? » demande Mme Morin d’entrée de jeu. Cette dernière travaille comme secrétaire pour le chiropraticien Alain Ouellette, dont le cabinet est situé à Terrebonne. « C’est une dame exceptionnelle, de par la qualité de son travail. Elle travaille entre 18 et 20 heures par semaine et elle est toujours prête à en faire plus », nous dit le Dr Ouellette, qui se réjouit de voir combien son employée est appréciée par la clientèle. « Elle est aimée de tout le monde », s’empresse-t-il d’ajouter.

Jacqueline Morin a travaillé longtemps à Montréal, mais un jour, elle a perdu son emploi à cause d’une réduction de personnel. « J’ai ensuite travaillé aux Galeries Terrebonne avant de venir travailler ici, il y a 19 ans », relate-t-elle.

« Elle est vraiment un atout pour moi. Elle a de l’expérience, de belles compétences et le sens des valeurs dans le travail », ajoute Alain Ouellette. 

Les sœurs de Mme Morin l’implorent d’arrêter de travailler. « J’aime trop ça. J’aime le contact avec les gens, le côté social du travail. Si j’ai un conseil à donner à ceux qui sont près de prendre leur retraite, c’est que s’ils sont en santé et qu’ils voient leur retraite comme une chose négative, pour le bien de leur santé mentale, qu’ils continuent de travailler », préconise Mme Morin.

Trop ennuyante, la retraite

À La Revue, le représentant publicitaire Paul Laverdière en est un autre qui repousse la retraite et il a l’intention de le faire le plus longtemps possible. « J’aurai bientôt 70 ans et je suis arrivé à La Revue en 1983. Je ne me vois pas arrêter, rester chez moi à regarder la télévision. J’aime le contact avec les gens, je suis en bonne santé, je me tiens en forme et je fais attention à mon alimentation. Autour de moi, j’ai des exemples de personnes qui auront travaillé jusqu’à leur mort et j’ai bien l’intention de faire de même », indique-t-il.

Les retraités seront une main-d’œuvre de plus en plus recherchée au cours des prochaines années. Les organismes d’aide en recherche d’emploi qui peinaient, il n’y a pas si longtemps, à dénicher des postes pour les personnes de 60 ans et plus s’en réjouissent aujourd’hui.

LISEZ AUSSI : Des incitatifs pour retourner au travail.

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©Stéphane Fortier - La Revue

À près de 70 ans, Paul Laverdière ne compte pas cesser de travailler de sitôt.

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