Les hôteliers de la région à bout de souffle

Publié le 29 sept. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Inquiets de la pérennité de leur industrie, les hôteliers lanaudois interpellent les candidats au scrutin de lundi sur leur vision et leurs intentions. Si la reprise touristique des dernières semaines est bienvenue, il n’en demeure pas moins que la pandémie aura fait son œuvre.

« Il ne faudrait pas penser que parce que la tempête semble s’estomper, elle n’a pas causé des dommages importants qui pourraient avoir des impacts à long terme sur la compétitivité et le développement du tourisme de notre région. Nous, hôteliers de Lanaudière, faisons face à des défis importants », expriment dans une lettre ouverte six hôteliers, dont fait partie Mikaël Leblanc, d’Impéria Hôtel & Suites Terrebonne.

Durement frappés par la pénurie de main-d’œuvre, les hôteliers estiment que 15 % des postes sont à pourvoir, ce qui se traduit, sur le terrain, par une diminution des services aux clients. Certains établissements doivent se résigner à refuser des groupes corporatifs, ce qui provoque bien entendu une perte de revenus.

« Il y a certainement des solutions québécoises à cette pénurie, mais nous croyons que la solution passe aussi par l’immigration et le recrutement international », suggèrent les hôteliers.

Les plateformes de réservation en ligne et l’hébergement collaboratif sont également de nouvelles réalités avec lesquelles ceux-ci doivent désormais cohabiter. Ils demandent donc plus d’inspecteurs sur le terrain pour faire respecter les règles.

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Chantal St-Jules, présidente du SCFP, section locale 4361 et Geneviève Ollivier, directrice générale de la RAIM. Au deuxième rang : Guillaume Tremblay, maire de Mascouche, Lise Gagnon, 1re vice-présidente du conseil d’administration de la RAIM et conseillère municipale à la Ville de Mascouche, Benoit Ladouceur, président du CA de la RAIM et conseiller municipal à la Ville de Terrebonne, et Mathieu Traversy, maire de Terrebonne. (Photo gracieuseté)

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Laureen Peers