Giselle Rivet n’est plus

©archives - Pénélope Clermont - La Revue

Giselle Rivet en novembre 2013.

La Mascouchoise Giselle Rivet, une des plus grandes bénévoles qu’ait connues notre région, s’est éteinte tranquillement le 26 septembre à l’âge de 91 ans.

Cette dernière a commencé très tôt à s'intéresser au mieux-être de ses concitoyens. À 11-12 ans, elle était déjà monitrice bénévole au parc Laviolette de Trois-Rivières. Son bénévolat s’est poursuivi pendant plus de 70 ans au bénéfice de ces concitoyens et des Moulinois.

Modèle de ténacité et de persévérance, cette femme toujours enthousiaste a participé à plusieurs des grands débats sociaux de notre région. Elle a travaillé à l'implantation du CLSC Lamater, du Centre d'action bénévole des Moulins (fondatrice et présidente pendant 25 ans) et de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Lanaudière. Au cours des années 1950 et 1960, Mme Rivet a fait sa place dans un monde réservé aux hommes. Cette auxiliaire familiale et sociale a été marguillière, commissaire d'école, présidente d'une coopérative d'habitation et représentante syndicale. Mascouchoise depuis 1960, elle s’est même présentée comme indépendante à la mairie en 1984. La pionnière n'a jamais craint de se relever les manches pour améliorer la qualité de vie des femmes, des jeunes, des familles, des aînés et des gens en général. Parmi les dossiers sur lesquels elle a travaillé, il en est un dont elle était fière : la disposition des classes d'écoles de sorte qu'elles soient ensoleillées, alors que les architectes accordaient peu d'importance à ce détail. Elle avait déployé beaucoup d'énergie pour les convaincre de la valeur de son point de vue.

En novembre 2013, La Revue lui consacrait un texte au cours duquel elle soulignait qu’à 80 ans, elle œuvrait, les dimanches, à la Maison Adhémar-Dion, dans les deux maisons des jeunes de Laval et qu’elle participait à des réunions au Centre d’action bénévole des Moulins, à l’Action populaire des Moulins et à l’AQDR des Moulins. Sa définition d’alors du bonheur? « Ce que j’ai actuellement. Je suis tellement heureuse de ma vie! Je suis chez moi, seule, tranquille. Je fais ce que je veux et je suis capable de dire non. Je me couche heureuse tous les soirs, même si je ne dors que trois heures par nuit. »

En 1999, Mme Rivet remportait le prix Hommage bénévolat-Québec et se voyait remettre la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec.

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Gilda Laporte – Giselle Rivet, épouse de feu Jean-Claude Rivet, laisse dans le deuil ses enfants, Jean-François (Line) et Marie-Claude (Denise); ses petits-enfants, Pierre-Luc, Charles-André, Anne-Sophie, Rémi (Marc-André) et René (Laurence); son arrière-petite-fille, Alice; son frère, Pierre-Yvon; sa sœur, Diane; des neveux et nièces, et bien d’autres parents et amis. Elle sera exposée le vendredi 7 octobre de 13 h à 16 h et de 18 h à 21 h au Salon funéraire Lajeunesse Fortin Cenac du 3535, boulevard Lévesque Est à Laval. L’inhumation aura lieu le samedi 8 octobre à 10 h 30 au cimetière Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire de Mascouche (1000, rue Archambault).

Toute l’équipe de La Revue offre ses plus sincères condoléances à la famille de cette grande Mascouchoise.

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