Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

cliquer pour fermer

Reflet économique - Articles

Retour

23 novembre 2022

Naomie Briand - nbriand@medialo.ca

Migration vers Mascouche réussie pour Blanchelle

REFLET ÉCONOMIQUE

blanchelle2

©Naomie Briand

Le président de Blanchelle, Pierre Ferron.

La Buanderie Blanchelle a pris neuf mois pour construire son nouvel établissement sis dans le CentrOparc, à Mascouche, et y emménager. Une course contre la montre pour l’entreprise qui œuvre dans les services plus qu’essentiels : la fourniture de lingerie et de literie pour le réseau de la santé, incluant la location, l’entretien et l’approvisionnement complet, tant au Québec qu’aux États-Unis.

Plusieurs lieux avaient été préalablement envisagés par les dirigeants de l’entreprise pour transférer les activités des installations de Repentigny. Le Groupe Montoni est arrivé juste à point avec sa proposition pour le site de Mascouche. Au final, le président de Blanchelle, Pierre Ferron, se félicite de ce choix : « On est bien situé ici : la 25, la 640, le train de banlieue. » Et comme plusieurs contrats lient le groupe à des établissements de Laval, la proximité est idéale.

À la fine pointe

Mettre les pieds dans l’usine de la Buanderie Blanchelle est très impressionnant : tout y est mécanisé et conçu en hauteur pour accélérer le traitement rapide des textiles destinés aux hôpitaux et aux CHSLD, notamment. Les installations sont modernes et à la fine pointe de la technologie.

Pour Pierre Ferron, c’est justement là que résidait le tour de force de toute l’opération de déménagement : s’assurer, en pleine pandémie, que les douze installateurs de la firme danoise Jensen puissent arriver en sol moulinois et terminer les branchements à temps. La transition a été couronnée de succès.  

« Nous fermions l’usine de Repentigny le 1er juillet, et toute la production se faisait déjà ici. C’est très rapide. » Bien peu d’équipement a d’ailleurs suivi entre les deux installations.

blanchelle1

©Naomie Briand

Une vue d’ensemble de l’usine de Buanderie Blanchelle, à Mascouche.

L’entreprise compte 320 employés, dont 150 dans la nouvelle installation de 60 000 pi2 de Mascouche, un projet de 23 M$. Cette dernière dessert le marché québécois, consolide les activités du groupe et permettra d’augmenter les parts de marché de Blanchelle. « Nous sommes la solution idéale pour les hôpitaux et les services de buanderie : zéro investissement. On s’occupe de tout, c’est une prise en charge complète. » Fort de 45 ans d’existence, l’entreprise a fait ses preuves de durabilité, estime M. Ferron.

L’autre usine du groupe, à Saint-Jean-sur-Richelieu, de même superficie, se consacre au marché du sud du Québec et au marché américain, dont les états du New Hampshire, du Vermont et de New York. Blanchelle y jouit d’une excellente réputation. « C’est eux qui sont venus nous chercher et je n’exagère pas. Je n’ai pas payé un sou de publicité aux États-Unis », de dire fièrement le président.

Le marché américain a déjà représenté jusqu’à 35 % des activités de l’entreprise. Aujourd’hui, cette proportion est de 25 % en raison de l’augmentation des parts du marché local. Cela lui confère le rôle de leader du secteur d’activités au Québec. « Au pays, nous sommes parmi les trois entreprises les plus importantes dans le domaine », avance Pierre Ferron.

Main-d’œuvre et continuité

La Buanderie Blanchelle ne fait pas exception au reste du monde des affaires : la rétention de la main-d’œuvre demeure un défi avec lequel il faut jongler. Le président n’hésite pas à dire que la situation devient parfois « lourde », car il est impossible pour l’entreprise de ne pas livrer à temps le matériel si précieux pour le réseau de la santé.

Les activités à Mascouche lui permettent de garder la tête hors de l’eau, en produisant plus de services avec moins de personnel, un facteur important en cette période de la rareté de la main-d’œuvre.

Pierre Ferron a compris que la pérennité de son entreprise passait par la relève. Il a convaincu son frère cadet, Mario, d’intégrer Blanchelle comme directeur des opérations. Son fils Vincent occupe le même siège à Saint-Jean-sur-Richelieu. « C’est une transition en douceur, une alliance harmonieuse. C’est le meilleur scénario qui pouvait arriver », commente le président.

Blanchelle compte d’ailleurs sur la participation d’Investissement Québec pour encore six ou sept ans, partenariat qui a permis à Blanchelle d’accélérer ses projets d’investissements tout en maintenant un endettement acceptable. « C’est le meilleur partenaire financier qu’on pouvait avoir. Ils sont de bon conseil, patients, et sont là pour la croissance des entreprises québécoises. »

blanchelle4

©Buanderie Blanchelle

Les jaquettes qu’utiliseront les patients ont leur propre section de l’usine.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média