Scolaire
Retour25 novembre 2022
Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca
Le SERM aimerait qu’on recommande le port du masque à l’école
UN ÉLÈVE SUR DIX EST ABSENT
Le SERM aimerait que la Santé publique du Québec recommande également le port du masque dans les écoles.
Le Syndicat de l’enseignement de la région des Moulins (SERM) ne comprend pas la décision de la Santé publique du Québec de recommander le port du masque dans les lieux publics achalandés à l’exception des écoles, alors que 10 % des élèves sont absents en raison d’un virus respiratoire ou de la COVID.
Pour le SERM, les récentes déclarations de la Santé publique sont étonnantes compte tenu du contexte actuel. « On ne comprend pas cette orientation gouvernementale et on aurait souhaité plus d’explications, précise Jean-Louis Bray, président du SERM. Depuis deux ans, la recrudescence des cas de COVID fait toujours partie du milieu scolaire : rentrée, retour des Fêtes, retour de relâche. »
Alors qu’avaient lieu la semaine dernière les rencontres pour l’émission du premier bulletin scolaire, M. Bray mentionne que les professeurs ont été interpellés par de nombreux parents qui se posent eux aussi des questions.
Et la qualité de l’air?
Or, au-delà d’une recommandation sur le port du masque dans les écoles, le SERM s’attend à un ensemble de mesures cohérentes pour maintenir les écoles ouvertes. Ainsi, le plan d’action et la mise à jour des données sur la qualité de l’air sont toujours attendus. De fait, le SERM demande à savoir où en sont les mesures correctrices et exige que le gouvernement s’assure, une fois pour toutes, que la qualité de l’air des écoles soit conforme. « Avec le retour des temps froids, on constate qu’il y a toujours des classes mal ventilées. On doit encore ouvrir les fenêtres, s’exaspère le président du SERM. Les tuques et les mitaines ne devraient pas être portées en classe. »
La compilation et la publication des absences dans le milieu scolaire doivent également être reprises, selon le SERM. Le taux d’absentéisme des élèves est 30 fois plus élevé qu’au moment où le gouvernement cessait de publier les données. « On est rendu là. C’est important de pouvoir suivre la situation de près pour prendre les meilleures décisions. Celles qui vont nous permettre de garder les écoles ouvertes », de conclure Jean-Louis Bray.
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