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09 décembre 2022

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Travailler ensemble pour contrer la violence sexuelle

3122violence sexxuelle

©Stéphane Fortier - La Revue

Kim Miller, spécialiste en activités cliniques, France Clément, coordonnatrice et intervenante sociale au CALACS La Chrysalide, et la capitaine Audrey Bouchard, du Service de police de Mascouche, étaient fort satisfaites du déroulement de la rencontre du TiVSL.

En guise de conclusion des 12 Jours d’action contre la violence faite aux femmes, les partenaires de la Table intersectorielle en matière de violence sexuelle de Lanaudière (TiVSL) se réunissaient à Mascouche, histoire de faire le point sur l’aide apportée aux victimes dans la région.

Pas moins de 104 participants étaient présents ce jour-là. Depuis les cinq dernières années, des intervenants du milieu naviguaient sur une stratégie gouvernementale pour contrer la violence sexuelle. Cette stratégie quinquennale (2016-2021) prenait fin ces jours-ci.

« Au cours de cette période, nous nous sommes mobilisés afin de déterminer quelles actions il fallait mettre de l’avant, ce qui a bien fonctionné, ce qui a moins bien fonctionné. Beaucoup de matériel, de formation ont été mis de l’avant pour les intervenants et aujourd’hui, on fait le lancement de tout ce matériel qui caractérise ces cinq dernières années de travail de la Table. La prochaine stratégie (2022-2027) amènera d’autres nouvelles actions sur lesquelles il nous restera à travailler », mentionne France Clément, coordonnatrice et intervenante sociale au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) La Chrysalide à Terrebonne.

Cette dernière indique que la Table travaillera sur trois axes, soit la prévention, l’intervention et la recherche. « Dans chacun des axes, il y a énormément de travail à accomplir. Il y a plusieurs actions, par exemple, à mettre en place pour la prévention dans les écoles secondaires tout en s’assurant qu’il n’y ait pas de dédoublement, que tous passent le même message quand on visite les jeunes. Est-ce que l’arrimage des différents centres de services se fait bien quand les femmes, les hommes, les enfants se retrouvent à l’hôpital à la suite d’une agression sexuelle? Il faut s’en assurer », souligne-t-elle.

Et le financement? « C’est un des plus gros problèmes. Les listes d’attente sont longues et avec plus de moyens, nous pourrions compter, par exemple, sur plus d’intervenantes », rappelle Mme Clément.  

Travailler ensemble

Plus les différents comités, organismes et institutions travaillent ensemble, plus ils peuvent diriger les gens vers les bons endroits, les bonnes personnes.  À ce propos, qu’est-ce que les participants à la rencontre annuelle aimeraient qu’il reste de cette journée? « Que les partenaires qui ont, de près ou de loin, un intérêt à travailler auprès des victimes ou un mandat pour le faire puissent savoir qu’une structure régionale existe et que ça vaille la peine de venir s’assoir autour de la Table avec nous pour développer ce partenariat. Aussi, que ce soit clair que notre région est organisée, fonctionnelle, que des comités existent pour l’amélioration de ce type de services dans notre région », souhaite Mme Clément.

Soulignons en terminant que dès janvier 2023, les personnes qui vivent de la violence sexuelle ou qui veulent connaître les services offerts dans la région auront accès au site Web de la TiVSL.  

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