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11 décembre 2022

Naomie Briand - nbriand@medialo.ca

Découvrez « Vision Panacée 3 »

VERNISSAGE AU BRUT.

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©Naomie Briand - La Revue

Sabrina Quesnel-Bolduc et Émérik Caron, lors du vernissage du 30 novembre.

Après deux expériences plus intimes, voilà que l’artiste Émérik Caron présente son regard sur le monde au grand public. Vision Panacée, c’est une vingtaine d’œuvres exposées tout le mois de décembre au restaurant BRUT., dans le Vieux-Terrebonne.

« Je m’amuse beaucoup avec la couleur », reconnaît l’artiste quand on lui fait remarquer que son univers est très festif. Ses œuvres, peintes à l’acrylique sur coton naturel, allient art et revalorisation, tous les cadres ayant été récupérés d’une ancienne vie. « Je trouvais juste ça logique de faire ça », souligne Émérik Caron, pour qui la notion écologique est importante.

Il nous présente sa toile fétiche : un autoportrait, qui le représente bien. Pour le produire, il s’est maquillé le visage, l’a étampé sur la toile avant de peindre par-dessus. Sa signature imagée, un chameau, lui a permis, dit-il, de « jouer avec les courbes ».

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©Naomie Briand - La Revue

L’autoportrait d’Émérik Caron, l’œuvre qui le représente le mieux, de son propre aveu.

« J’ai fait beaucoup de BMX et j’ai beaucoup utilisé mon corps pour m’exprimer en faisant des manœuvres sur des modules, dans les villes. Je suis un peu magané, lance en souriant Émérik Caron. J’ai un esprit créatif assez intense; j’ai eu besoin de créer et j’ai trouvé le médium qu’il me fallait pour m’exprimer. »

Pas seul

Émérik Caron n’attaquait pas seul son vernissage du 30 novembre. Sa compagne, Sabrina Quesnel-Bolduc, a profité de l’occasion pour lancer un premier recueil de poésie autoédité. Ils parviennent à s’insuffler, l’un l’autre, l’élan créatif.

« Ça fait un moment que j’écris de la poésie, mais que je n’osais pas sortir. Je me suis dit : c’est un bon moment pour révéler », explique Sabrina Quesnel-Bolduc, qui ressentait le besoin de faire cette sortie poétique. « Une espèce d’exutoire. »

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