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16 février 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

La Chaise des générations fait sa place à Mascouche

Une inspiration pour le conseil municipal

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©Stéphane Fortier - La Revue

Les créateurs de la Chaise des générations et les membres du conseil municipal de la Ville de Mascouche ont posé avec le symbole qui guidera les dirigeants en matière de protection de l’environnement. @CP:(Stéphane Fortier)

Émilie Beaudoin, enseignante à l’école Le Rucher et membre du groupe Mères au front, avec la complicité de quelques élèves, a présenté la Chaise des générations lors de la dernière séance du conseil municipal de Mascouche du 13 février. 

Fabriquée par des enfants et placée là où se prennent les décisions, dans ce cas-ci, la salle du conseil municipal de la Ville de Mascouche, la Chaise des générations représente et porte la voix des enfants. Elle rappelle aux dirigeants que leur futur se dessine à travers les décisions prises aujourd’hui. Dans ce cas-ci, elle a permis aux enfants qui l’ont fabriquée, en l’occurrence ceux du Comité vert de l’école Le Rucher, d’exprimer leur potentiel créatif et d’influencer les décisions et actions des adultes en faveur d’un avenir durable.

La Chaise des générations incarne la revendication phare de l’organisation Mères au front à l’égard des différents ordres de gouvernement. « Mon milieu de travail représente l’avenir. Comme prof, je retiens que c’est dans l’action que l’espoir naît », a mentionné Mme Beaudoin qui était accompagnée d’une autre enseignante, de cégep celle-là, Geneviève Fournier Goulet. « Prendre soin de nos ressources, c’est l’affaire de tous », a fait remarquer cette dernière.

Deux porte-paroles

Deux jeunes élèves de l’école Le Rucher sont venus présenter la chaise au conseil municipal, Nathan Savoie et Loïc Lampron. « Cette chaise est le symbole de notre voix, celle des enfants », a mentionné Nathan Savoie. « Pour réaliser cette chaise, nous avons utilisé de matériaux dont nous disposions déjà. On y retrouve la symbolique des quatre saisons, des animaux, des végétaux, soit la biodiversité, et un ourson parce que Mascouche dans la langue amérindienne se dit Maskwa, soit ourson », a expliqué Loïc Lampron. Six autres élèves ont participé à la réalisation de cette chaise et tous ont été invités à signer le livre d’or de Mascouche.

Une première sur la couronne nord

Le maire de Mascouche était bien fier d’accueillir cette chaise d’autant plus que Mascouche est la première ville de la couronne nord à recevoir ce symbole. « Nous allons prendre les bonnes décisions pour l’avenir de nos jeunes, lesquels nous donnent un espoir pour l’avenir. Cette chaise va faire partie intégrante de notre prise de décisions », a déclaré Guillaume Tremblay en conclusion de la cérémonie.

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