23 février 2023

Kim Desormeaux - kdesormeaux@medialo.ca

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Toujours pas de consensus pour le Golf des Moulins.

Depuis maintenant plusieurs années, les citoyens de ce secteur de la ville craignent le pire. On veut faire de la rue un cul-de-sac. Plusieurs citoyens demandent de faire une deuxième entrée sur la Côte de Terrebonne, mais selon la loi, il n’est pas possible d’avoir deux entrées à moins de 150 m et dans cette situation, seulement 55 m sépareraient les deux entrées.

Rappelons brièvement le projet

Ça fait 6 ans que le promoteur du projet a déposé la première ébauche visant à y développer un secteur résidentiel. Plusieurs discussions ont eu lieu pour prendre en note les demandes des citoyens. D’autres ébauches du projet ont été présentées aux Terrebonniens de ce secteur de la ville, et bonifiées à la suite de rencontres avec ces derniers. Même si des changements ont été apportés, il semble encore y avoir quelques détails à régler. Lundi soir, par manque de temps à la séance, des réponses en bloc ont été données aux citoyens fâchés de la situation. « Le scénario présenté aujourd’hui est le meilleur et il tient compte des demandes qui avaient été faites, s’est exclamée Marie-Ève Couturier, conseillère du district Côte de Terrebonne, durant la séance du conseil. « Ce qu’on vous propose à l’heure actuelle, c’est le meilleur plan pour répondre à toutes les demandes réalisables que vous nous avez suggérées. Le mieux que l’on peut faire sera de sonder les personnes concernées et on le fera avec plaisir s’il le faut, a-t-elle renchéri. Ce que l’on propose, entre autres, c’est un maximum de 10 unités par hectare et des écrans végétaux. Tout ce qui a été demandé s’y retrouve. Si ce qui pose un problème maintenant c’est la deuxième entrée sur la Côte de Terrebonne, on va regarder ce qu’on peut faire », affirme-t-elle.

Une nouvelle consultation publique

Le 15 mars prochain à 19 h aura lieu une nouvelle consultation publique sur le projet, au Centre communautaire Angora, situé au 4125, rue d’Argenson. « Comme le projet ne semble pas faire l’unanimité, on espère qu’il y aura plusieurs citoyens sur place », a conclu Marie-Ève Couturier.