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08 mars 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Nicole Landry se souvient de la Marche Du Pain et des roses

Elle a participé à la première édition

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©Courtoisie

La première Marche Du Pain et des roses avait rassemblé des centaines de femmes en 1995.

La Terrebonnienne Nicole Landry était de la première Marche Du Pain et des roses le 26 mai 1995, un événement initié par la Fédération des femmes du Québec.

Il faut rappeler ici que plus de 800 femmes québécoises marchèrent pendant dix jours de Montréal à Québec, à raison de 20 km par jour, afin de contrer la pauvreté. Le taux de chômage au pays était passé de 8,1 % en 1990 à 11,4 % en 1993. En février 1993, le Québec est l’une des provinces les plus durement touchées avec un taux de chômage record de 13,2 %. De plus, 20 % des ménages québécois vivent sous le seuil de la pauvreté. La situation économique des femmes seules et des familles monoparentales avec une femme à leur tête s’était détériorée plus que n’importe quel autre groupe. « Nous étions cinq femmes de la MRC Les Moulins. Deux femmes de l’AQDR (Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées), une représentante du CLSC Lamater, et moi avec une autre Fermière. Nous faisions partie de la Table de concertation de la condition féminine des Moulins », mentionne Mme Landry. Le salaire minimum était de 8 $ l’heure à l’époque et ce sont les femmes qui occupaient majoritairement les emplois à bas salaire. « Nous avions neuf revendications à l’époque, mais dans Lanaudière, nous voulions des projets d’économie sociale », rappelle Mme Landry. Outre de meilleurs salaires, les femmes réclamaient, entre autres, 1 500 nouvelles unités de logements sociaux par année, un plus grand accès aux programmes de formation générale et professionnelle, que les femmes immigrantes parrainées aient accès aux droits sociaux après cinq ans au lieu de dix, un système de perception automatique des pensions alimentaires, un gel des frais de scolarité et plus de bourses d’étude et autres.

Impliquée dans sa communauté

Nicole Landry a toujours eu à cœur les causes touchant les femmes et les familles. Elle a participé à la création de l’Association OLO (œuf, lait, orange) et a été impliquée dans le comité de parents de l’école Saint-Joachim à La Plaine. « L'idée d'une aide aux enseignantes dans les classes du primaire n’est pas nouvelle. Je le faisais déjà au début des années 1980 », rappelle-t-elle.

Nicole Landry, qui a 75 ans aujourd’hui, a participé à deux autres Marche Du Pain et des roses soit en 2000 et 2005. Elle est toujours impliquée au sein de l’OLO et de l’AQDR.   

Y a-t-il eu des gains, depuis le temps, pour les femmes ? « Je pourrais parler de l’équité salariale et un salaire minimum plus élevé, mais il y a encore beaucoup de travail à faire en cette matière, il faut bien l’admettre », souligne-t-elle en conclusion.

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