10 mars 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

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©Stéphane Fortier - La Revue

Le 13 février dernier, le conseil municipal de Mascouche recevait la Chaise des générations gracieuseté d’un groupe d’élèves de l’école Le Rucher et du mouvement Mères au front.

Tout comme leurs complices, ces femmes, toutes deux membres du mouvement Mères au front se sont retroussé les manches et ont posé des gestes, notamment auprès des autorités municipales afin de faire bouger les choses.

Il faut d’abord savoir que Mères au front regroupe des mères de famille qui militent auprès des décideurs politiques, notamment, afin qu’ils adoptent des orientations favorisant la lutte aux changements climatiques et la protection de l’environnement. Le mouvement est mené par quelque 7 000 mères et grands-mères animées par l’urgence d’agir pour protéger l’avenir des générations futures contre l’inaction climatique. Le mouvement compte plus de 30 groupes à travers la province, dont un dans la MRC Les Moulins.

Des actions

Pour une, Émilie Beaudoin, enseignante, avec la complicité de ses élèves de l’école Le Rucher, et de Geneviève Fournier Goulet, prof de cégep, a déposé une Chaise des générations à la séance du conseil municipal de Mascouche du 13 février. « Mon milieu de travail représente l’avenir. Comme prof, je retiens que c’est dans l’action que l’espoir naît », de mentionner Mme Beaudoin. « Prendre soin de nos ressources, c’est l’affaire de tous », fait remarquer, pour sa part, Geneviève Fournier Goulet.

De son côté, la Terrebonnienne Claudine Hébert, qui était aussi impliquée dans la Chaise des générations à Mascouche, s’est récemment présentée à une séance du conseil municipal afin de demander à la Ville de Terrebonne de légiférer contre le fait de laisser le moteur d’un véhicule tourner au ralenti, ce qui génère plus d’émissions polluantes. Une autre des actions locales du mouvement Mères au front. « Nous voulons inciter les gouvernements, qu’ils soient nationaux ou locaux, à agir pour lutter vigoureusement contre les changements climatiques. Parce que toutes les décisions qu’ils sont appelés à prendre peuvent avoir une influence sur notre environnement », de rappeler Mme Hébert.

En plus des moteurs qui tournent pour rien et polluent notre atmosphère, Mme Hébert voudrait que l’on interdise l’utilisation des pesticides et que l’on mise sur les produits de l’agriculture locale pour s’approvisionner. « Il faut aussi encourager la mobilisation citoyenne, que les gens s’impliquent, se sentent concernés, espère-t-elle. Vous savez, le tort que nous faisons à la planète, c’est à nous que nous le faisons », soutient celle qui estime que les dirigeants sont trop lents à mettre en application des mesures qui contribueraient à sauver la planète, alors que la situation est urgente.