23 mars 2023

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©Courtoisie

Pierre Berthiaume, président-directeur général de la CCIM, appuie sans réserve la démarche de la députée de Terrebonne à la Chambre des communes, Nathalie Sinclair-Desgagné, concernant le champ de tir de Terrebonne.

Il faut d’abord savoir qu’il y a plusieurs années, ce territoire situé au nord de l'autoroute 640, d'une superficie de 650 hectares, a été utilisé à titre de champ de tir pour l'armée canadienne, plus spécifiquement de 1947 à 1966. Cependant, ça fait plus de 50 ans que le site est inutilisé et laissé à l'abandon par le ministère de la Défense nationale du Canada. Il est également interdit d'accès aux citoyens depuis 1998 en raison de la possible présence de munitions non explosées sur le territoire. Appartenant toujours au ministère de la Défense, le site abrite maintenant près d’une vingtaine d’espèces fauniques et floristiques à statut particulier inscrites sur la liste des espèces préoccupantes en vertu de la Loi sur les espèces en péril au Canada.

Mme Sinclair-Desgagné a fait un appel à la population moulinoise en février dernier afin de signer la pétition en ligne sur le site de la Chambre des communes demandant de céder le territoire au gouvernement du Québec et/ou à la Ville de Terrebonne.

Suite à des travaux de décontamination, la députée souhaite aménager le territoire afin de le rendre accessible aux Moulinois tout en respectant la faune et la flore. « Nous devons faire de ce territoire une aire protégée pour la biodiversité et le rendre accessible pour les citoyens et les générations futures. C’est un joyau environnemental captif et abandonné par le gouvernement fédéral. Dans cette pétition, nous demandons que le gouvernement décontamine et cède le terrain », exprime la députée.

Solution écoresponsable pour l'avenir

Dans l'optique où la propriété du terrain serait cédée à la Ville de Terrebonne, la CCIM souhaiterait relier, par l'entremise d'une route, les deux

parcs industriels situés aux extrémités du site du champ de tir. Ce ralliement, tout en préservant la faune et la flore, éviterait aux travailleurs industriels, camionneurs et citoyens de devoir effectuer un énorme détour à l'ouest de la ville via l'autoroute 640 pour se rendre à leur entreprise.

« Ce détour augmente considérablement l'émission de gaz à effet de serre des automobilistes et camionneurs qui doivent faire des kilomètres supplémentaires pour accéder à leur parc industriel. La création d'une route en bordure de la 640 pour relier les deux parcs serait non seulement plus pratique pour les travailleurs, mais également moins polluante. Être écoresponsable n'est pas qu'un simple souhait, mais bien une urgente nécessité », affirme Pierre Berthiaume, président-directeur général de la CCIM. On peut signer la pétition en se rendant sur ce lien : http://bitly.ws/Ai7K. (SF)